Blog

  • 21 octobre 2019 Temps de lecture : 8 minutes
    Une mobilité étudiante plus écologique ?

    Nous parlions dans un précédent article de la responsabilité et du rôle de l’enseignement supérieur face au défi écologique. Nous lancions alors une série dédiée à l’analyse d’actions concrètes que pourraient prendre les établissements du supérieur afin de respecter leurs engagements en terme de préparation aux questions environnementales. Aujourd’hui j’hésite entre deux sortes d’actions concrètes. La première serait tout simplement parler de ce qui a été annoncé, c’est à dire les contenus de cours. Des créations de programmes d’études dédiés aux questions environnementales ou bien une réforme de fond des programmes d’études déjà existants. La seconde sorte serait de discuter la mobilité étudiante et agir pour la rendre plus écologique et plus bénéfique pour les apprenants. Je parlerais ici de la seconde. Pourquoi ? Je ne sais pas trop. Disons qu’avant d’être en cours, les étudiants doivent s’y rendre. D’où le sujet de mobilité. D’où le sujet du jour. C’est parti ! Constat de la mobilité étudiante aujourd’hui Pour ce constat, basons-nous sur l’étude d’octobre 2016 de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France (Territoires de la Vie Étudiante en Île de France). Tout d’abord, selon cette étude, c’est Paris et le Sud Ouest de l’Île de France qui regroupent le plus grand nombre d’étudiants (respectivement 30% et 33% des étudiants) avec plus de 645 000 étudiants de moins de 30 ans. En comparaison, Lyon est la deuxième ville étudiante de France avec plus de 155 000 étudiants de moins de 30 ans. Dans cet article, nous nous baserons uniquement sur le modèle francilien pour une question de population. Les questions géographiques et urbaines, par exemple, ne seront donc pas adaptables aux autres régions françaises. Sorry 🙁 . Tout d’abord, il faut savoir qu’environ 60% des étudiants franciliens vivent chez leurs parents. Si à Paris le chiffre tombe à 35%, c’est aussi dû aux étudiants franciliens venant d’autres régions, qui vivent, eux, en majorité en logement individuel. Si on compte en plus les logements universitaires, le CROUS et autres résidences étudiantes privées, on atteint 75,000 logements étudiants dans la région parisienne. C’est bien, le nombre grossit, mais cela reste insuffisant par rapport aux 645 000 étudiants en Île de France. Ces chiffres offrent une première observation : habiter et étudier de manière libre et indépendante en région parisienne, plus grande agglomération française, est très compliqué. Vient la question du temps de déplacement quotidien domicile-lieu d’étude. Selon l’étude, 1 étudiant sur 5 passe environ une heure dans les transports pour se rendre à l’université ou à l’école. Cela fait en moyenne deux heures et plus passées dans les transports par jour. En contrepartie, les étudiants d’autres régions françaises y passent en moyenne moins de trente minutes. Les répercutions Les répercutions directes au respect de l’environnement existent : environ 26% des étudiants se rendent à l’université ou à l’école en véhicule et seuls. Néanmoins, une très grande majorité des étudiants franciliens sont utilisateurs quotidiens des transports en commun. Super ! Donc pourquoi poser la question de l’impact ? En fait, la mobilité étudiante influe énormément sur la capacité des établissements du supérieur à réussir leurs engagements, à prendre en main leur responsabilité face au défi énergétique, climatique et environnemental. Comment cela ? Je m’explique. En premier lieu, le temps du transport, avoisinant les 2 heures par jour est long et peut avoir de sérieux effets très néfastes sur la réussite académique des apprenants, c’est ce qu’explique Olivier Klein, chercheur spécialiste des transports à l’université de Lyon. La cause ? Le désengagement puis l’abandon. Considérez ceci, l’engagement à une formation dans tous les domaines aux questions environnementales, est un virage à 180 pour les directions du supérieur. Sans engagement et motivation de la part des étudiants, les résultats ne suivront pas. Pour aborder des questions aussi cruciales et qui ne font peut être pas encore sens pour une partie la population étudiante, il vaut mieux les avoir en bonne santé intellectuelle et physique. Passer plus d’une heure et demie par jour dans des transports ça n’aide pas. L’engagement étudiant est à la base de la réussite du supérieur dans l’accomplissement de ses objectifs. Seuls 10% des étudiants sont relativement engagés dans la vie associative de leur université. Un tiers de ceux qui n’en font pas partie aimeraient s’engager au moins un peu mais n’a simplement pas le temps, les transports étant difficiles d’accès, souvent problématiques. Une vie associative active c’est optimiser et multiplier les idées et les possibilités pour atteindre des objectifs acceptables en terme de responsabilité environnementale. Des étudiants désengagés de leur université rend même difficile un simple projet comme celui proposé par The Shift Project, le think tank spécialisé dans les questions environnementales, énergétiques et écologiques, qui est celui du bilan carbone pour chaque étudiant et pour l’établissement en général. En conclusion, des impacts écologiques directs il y en a ! Et nous allons voir comment remédier à ce problème. Cependant, le plus inquiétant sont les effets indirects liés à la mobilité. Les deux exemples que nous avons donné ne sont pas les seuls effets d’un mobilité rendue difficile. Dans tous les cas, c’est la capacité d’un établissement tout entier à accomplir ses objectifs de responsabilité écologique qui est mise en jeu par une mauvaise organisation de la mobilité étudiante. Quelles solutions ? Quelles alternatives ? Dans cette partie, nous ne prendrons pas en compte les possibilités ce qui ne relève pas de l’enseignement supérieur. Voilà, c’était simplement pour vous avertir car autrement la liste de solutions serait bien trop exhaustive. Entrons dans les détails. Vous verrez que les solutions relevant du supérieur sont parfois bien plus complexes qu’il ne semble. S’affranchir des classements internationauxLes classements internationaux sont à la base d’une normalisation internationale du modèle d’université. Basés sur des standards invariables, ils rendent difficiles la condition des enseignants-chercheurs et influencent indirectement la priorisation des actions d’une école ou d’une université. « Les classements sont le vrai problème, » explique Clémence Vorreux, gestionnaire de projet et des affaires publiques chez The Shift Project. « J’ai déjà essayé de contacter ces classements tels que Challenge afin de savoir pourquoi ils

    Une mobilité étudiante plus écologique ?
  • 19 septembre 2019 Temps de lecture : 5 minutes
    5 Problèmes Récurrents chez les Étudiants

    De plus en plus de solutions apparaissent tous les jours dans le monde de l’Éducation, dans l’Enseignement supérieur. Néanmoins, les acteurs principaux de cet univers, les étudiants, sont toujours victimes d’un certain nombre de problèmes. Certains sont sociaux, d’autres ont à voir avec la pédagogie, d’autres sont budgétaires. Voici 5 problèmes récurrents dans la vie des étudiants et il est urgent d’y répondre. 1. Stress Ce n’est pas nouveau, le stress chez les étudiants de l’Enseignement supérieur est ressenti par tous et de manière significative. À titre d’exemple, c’est 58% des étudiants français qui affirment vivre régulièrement des pics de stress et des troubles du sommeil, on atteint 80% au Royaume-Uni. Le problème c’est que ces chiffres ne changent pas, voire vont de mal en pis. La source de ce trouble est structurelle, inhérente au système de l’Enseignement supérieur. En effet, selon une étude, 94% des étudiants en situation de stress affirment que les examens en sont la cause suivi des études puis de leur orientation professionnelle. Il y a donc un problème à ce niveau. Une pression sociale énorme mise sur les épaules des étudiants par rapport à la carrière, à l’emploi, à la réussite dans une grande compétition contre les autres. La note est au centre, l’apprentissage bien vu, mais facultatif ? Cela change et ce qui est sûr c’est que ce sont les universités et écoles qui devront apporter des changements profonds. 2. Manque de sommeil Selon une étude effectuée en mars 2018 et relayée par Le Monde par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance, c’est presque 88% des 15-24 ans qui déclarent manquer de sommeil. 38% dorment moins de sept heures par nuit alors qu’il leur en faut au moins huit. C’est problématique et cela a beaucoup de répercutions sur la santé. Un problème qui est aussi une répercussion du stress dû aux examens et aux notes et à la pression social et académique, mais pas que. L’utilisation du numérique avant de dormir mènent beaucoup d’étudiants à expérimenter des nuits trop courtes, favorisent un trouble du sommeil régulier et une absence lors des cours. À cela ajoutons des abus d’alcool, de drogues, de tabac, et on se retrouve dans un cercle vicieux. Quoi faire pour remédier à cela ? Du sport, moins de numérique remplacé par de la médidation, avant de dormir ou dans la journée. Aussi il serait très intéressant pour les écoles et universités de favoriser la pratique de la méditation pendant les journées d’étude et notamment lors des périodes d’examens. Les bienfaits de la méditation sont multiples : bien-être, équilibre, meilleure santé, capacité de concentration accrue, contrôle des émotions, compréhension de soi … La méditation est un art ouvert à tous ! 3. Budget Classique. Nous avons tous connu la “galère estudiantine”. Peu de moyens, beaucoup de pression, que faire ? La question du budget appelé aussi stress financier est “un sentiment de ne pas avoir de contrôle sur sa situation financière, accompagné de découragement, d’impuissance et de détresse,” comme le définit l’Université de Moncton. Le problème est que ce simple sentiment est un des causes de stress intense, de mauvais sommeil, de perte d’appétit et indirectement d’abandon. Le sentiment est connu pourtant la situation est de plus en plus alarmante. Selon la SMEREP (Société Mutualiste des Etudiants de la Région Parisienne), les étudiants vivent moins bien qu’il y a cinq ans et l’hygiène en prend un coup particulièrement à cause du … stress. Un réel appui aux organisations indépendantes de soutien aux étudiants doit être effectué afin de favoriser la prévention et le soutien aux étudiants en difficulté ; un soutien social et économique. 4. Liens sociaux On quitte les problèmes structurels pour un problème moindre mais tout aussi impactant. Se faire des amis est simple pour certains, plutôt compliqué pour d’autres. La solitude a effectivement un impact sur les dépressions et sur la réussite académique. D’un autre côté, certains liens sociaux peuvent être toxiques. On pense là à l’impact des fraternités et de certains abus, notamment le bizutage, dont sont victimes certains de leurs membres et nouveaux membres. Cela ne veut pas dire que les évènements étudiants sont néfastes, bien au contraire, ils sont le poumon de la vie étudiante. Il est simplement nécessaire d’instaurer une atmosphère de découverte et de bien-être chez les étudiants. 5. Le futur Quelle orientation ? Quel avenir professionnel ? Vers quoi se diriger ? Peut-on changer d’orientation lors de ses études ? Tout autant de questions qui taraudent fortement nos étudiants. À juste titre. La pression immense sur le choix professionnel est démentiel, à tel point qu’il finit par toucher les genres, le sexe des étudiants. On perd carrément tout lien à l’apprentissage. La preuve : en marketing on verra plus de femmes, en ingénierie et en finance, plus d’hommes. Autre point, les notes. Les notes sont devenues un tel problème que les apprenants préfèrent se diriger vers un parcours où les notes seront plus faciles à obtenir plutôt qu’un parcours qui les intéressent vraiment. Tout cela pour favoriser au maximum une première embauche juste après leurs études. Il est donc extrêmement important de revoir ces modèles et de proposer de meilleurs orientations à l’université et dès le lycée ! De même, il est désormais urgent d’arrêter les liens entre études et genres. Et vous ? Qu’en pensez-vous ? Y a t-il d’autres problèmes ? Quelles sont les solutions pour les régler ? On lance le débat !

    5 Problèmes Récurrents chez les Étudiants
  • 13 septembre 2019 Temps de lecture : 9 minutes
    Quelle responsabilité de l’Enseignement face à l’effondrement ?

    Les rapports du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) sont clairs : l’effondrement est là et il est trop tard pour le développement durable (c’est notamment ce que répète Dennis Meadows depuis des décennies), mais nous pouvons atténuer le choc. Les données macroéconomiques ne cachent plus l’existence d’une situation critique pour l’économie mondiale (pics pétroliers, récession, fuite vers l’or, licenciements massifs, de moins en moins de terres arables etc.). La biocapacité et la biodiversité sont en plein déboire et il est plus qu’envisageable de considérer notre époque comme une 6ème extinction massive des espèces, seulement cette fois, nous l’avons accéléré. Pour couronner cela, l’un des ouragans les plus destructeurs de l’Histoire des États-Unis, j’ai nommé Mister Dorian, se balade autour des Caraïbes. En plus de cela, le clown Bolsonaro s’amuse à mettre le feu tel Néron en Amazonie. Puis, le Caligula américain, j’ai nommé Donald “the smartest guy in the room” (lol) Trump, s’amuse à nier la crise. AH ! C’est vrai ! “King” Jinping aka Néo-Mao, a décidé, lui, il y a quelques années de passer la douzième vitesse pour réaliser de son vivant le grand projet des “Nouvelles Routes de la Soie”, un uppercut de plus pour la simple existence à long terme de nos civilisations. On pourrait continuer la liste infiniment, mais on va s’arrêter là et passer à la suite. La position de la France Les réactions à ces “aberrations mondiales” (il faut le dire), heureusement, ne se font pas attendre dans tous les pays. En France, cela fait maintenant 4 ans que la collapsologie et les études d’effondrement des civilisations s’amènent petit à petit sur le devant de la scène et sur les bureaux des politiques, notamment avec la publication en 2015 de Comment tout peut s’effondrer de Pablo Servigne et Raphaël Stevens. Le 29 Août 2019, Jean-Marc Jancovici donne une conférence alarmante mais surtout pleine d’enseignements à Sciences Po Paris. Régulièrement, l’auteur et ingénieur Philippe Bihouix rappelle l’importance pour nos sociétés de favoriser ce qu’on appelle les low tech. On peut croire ce que l’on veut, on peut croire à une croissance infinie dans un environnement fini, le récit pour les avertis et pour les jeunes générations a complètement changé. Maintenant nous savons et, à différentes échelles, nous agissons. Alors comment fait-on pour limiter la chute ? Certains misent tout sur la Silicon Valley et nos bons vieux copains des GAFA qui nous proposent de miner les astéroïdes, nous apporter la vie éternelle et nous envoyer sur Mars. D’autres préfèrent calmer le jeu, se la jouer “hipster” (parce que nous n’aimons pas trop les géants non plus) et miser sur le projet Mars d’Elon Musk. Trop ambitieux ? Bon alors ses Tesla, ses panneaux solaires … ? Question : comment minent-on les nombreux métaux rares pour construire un panneau solaire ? In fine, avec du … pétrole ou du gaz. Non les méthodes ne viennent pas de là à 100% (car n’allons pas dans les extrêmes, il y a toujours du bon partout). Il existe moulte méthodes pour nous permettre de vivre au mieux les probables changements drastiques à venir. Des transformations structurelles, de fond, sur tous les plans et l’Éducation tient un rôle de premier plan. Constat sur le monde de l’Éducation en cette période charnière C’est évident, aujourd’hui, trop peu de programmes permettent aux apprenants de comprendre l’ampleur de la situation. Dans l’Enseignement supérieur, il faut se lancer dans des niches de programmes d’ingénierie, de sciences sociales et d’études de l’environnement pour comprendre le problème et tenter d’y répondre. Les réponses ne manquent pas, on voit de plus en plus de jeunes, de chercheurs, d’entrepreneurs adresser efficacement le problème, mais ce sont là des entreprises individuelles, quasi isolées. Exit le reste, donc, car nous devons malgré tout créer de l’emploi et à juste titre mais … Les enjeux climatiques sont au programme d’Histoire Géographie du collège, c’est vrai, mais celui-ci ne permet généralement pas aux jeunes (relatif à l’ambition pédagogique d’une ou d’un professeur) de comprendre pourquoi nous en sommes arrivé là. En entreprise, on vogue entre les promesses, les engagements, les belles tournures de phrase et les équipes RSE dans nos grands groupes, qui, il faut le dire, soit se mentent à eux-mêmes, soit produisent des efforts surhumains pour des changements souvent minimes, soit mentent ouvertement à la face du monde. Pourtant il y a du positif ! En juillet 2019, la CGE, CPU et CDEFI et leurs membres décident de faire front commun et appellent à un soutien politique pour mettre l’emphase sur l’urgence climatique auprès de leurs étudiants jusque dans chaque programme d’étude afin de réaliser les 17 Objectifs pour le Développement Durable proposés par l’ONU pour “sauver le monde”. Dans la même lignée, le think tank The Shift Project, présidé par Jean-Marc Jancovici, appelle massivement à former tous les étudiants et professeurs du supérieur aux enjeux climatiques et écologiques. Il semble que la remise en question et la planification de l’action soit déjà lancées dans le monde de l’Éducation français. C’est une bonne chose. Des actions concrètes ? Repenser le campus Une des premières actions serait, dans le cas de certains établissements consommateurs d’énergie, de revoir toute l’organisation du campus et de donner plus d’initiatives aux étudiants pour construire un campus circulaire, social, “vert” et impactant pour les zones alentours. Exemple : laisser aux étudiants le soin d’organiser des permacultures, des zones à ruches, installations d’énergies renouvelables mais aussi de nouveaux modèles de salles. Un chef de file ? Le projet d’installation de l’EMLV illustre bien cette mouvance ! Identifier les axes de transformation écologiques et les intégrer dans les programmes. Évidemment, sans changer les programmes d’études, on réplique des générations d’entrants sur le marché du travail baignés dans une culture de reproduction des dégâts environnementaux. Changer ces programmes revient à lancer des innovateurs et des personnes formées à vivre une période de crise relativement longue. Exemples : Introduire les low tech en ingénierie civile, en urbanisme, enseigner et favoriser une agronomie sans pétrole, des programmes d’architecture favorisant des ressources locales, renouvelables, pour des constructions “circulaires”. Des

    Quelle responsabilité de l’Enseignement face à l’effondrement ?
  • 11 septembre 2019 Temps de lecture : 2 minutes
    TestWe et Peergrade s’associent !

    Qu’est-ce que Peergrade? Peergrade est une plateforme en ligne gratuite destinée à faciliter les sessions de feedback entre pairs. Concrètement, cela permet aux professeurs de créer et de gérer des travaux et examens qui seront revus, notés et commentés entre les étudiants. Au cours de ces sessions de feedback, les professeurs peuvent suivre tous les commentaires partagés entre les étudiants, ainsi que la progression de leurs étudiants sur des sujets spécifiques. Grâce à une conception intuitive rendant l’expérience d’apprentissage encore plus engageante, Peergrade a su attirer de nombreuses universités telles que l’UCL, l’Université de Copenhague, la Copenhagen Business School, la Texas A & M University et bien d’autres. Bien que Peergrade soit principalement utilisé et conçu pour l’enseignement supérieur, il l’est également dans le K12. Le Peergrading, une méthode d’évaluation alternative efficace ! Dans nos précédents livres blancs, nous avions déjà parlé de la notation par les pairs et montré à quel point cela pouvait être efficace pour l’expérience d’apprentissage. Alors que nous essayons nous-mêmes de changer la manière dont les examens, les tests, les travaux ou les évaluations sont donnés par le corps enseignant et présentés par les apprenants, nous sommes évidemment très intéressés par les évaluations alternatives telles que le peer grading. C’est pourquoi nous avons d’abord contacté l’équipe Peergrade pour mieux comprendre leur produit. Nous sommes rapidement devenus fans de leur travail et avons compris que nos deux produits, TestWe et Peergrade, étaient tout à fait complémentaires. Après plusieurs présentations et discussions, nous avons décidé de faire équipe. Un Partenariat c’est à dire ? Ce que nous avons compris, c’est que nous pouvions proposer nos solutions sous forme de package. Vous aurez peut-être besoin d’une solution d’e-Exam telle que TestWe pour optimiser et numériser votre processus d’évaluation à l’échelle globale, mais vous aurez peut-être besoin de plus d’outils pour diversifier au maximum vos formats d’examens. Ici, vous pouvez obtenir Peergrade avec TestWe. De la même manière, vous aurez peut-être besoin de Peergrade pour tester et développer davantage les ?valuations alternatives, mais vous aurez peut-être aussi besoin d’une solution pour vous aider à gérer au niveau global la numérisation de vos processus d’évaluation tout en utilisant des types d’évaluations plus traditionnels. Ici, vous pouvez obtenir Peergrade et TestWe sous forme de package. Alors voilà! Si vous avez plus de questions, contactez-nous!

    TestWe et Peergrade s’associent !
  • 7 septembre 2019 Temps de lecture : 4 minutes
    Comment mieux évaluer les apprenants ?

    Nous l’avions démontré dans ce livre blanc, évaluer les apprenants peut mener à de nombreuses problématiques : stress, régression de l’apprentissage, il est nécessaire de comprendre pourquoi la note et l’évaluation sont problématiques. Doit-on arrêter de noter ? Doit-on évaluer autrement ? Les problèmes Évaluer est devenu problématique. Entre 30 et 40% des étudiants américains sont victimes d’anxiété dû aux examens. Dans l’Enseignement supérieur français, on passe à 51%. On observe aussi un schisme entre apprentissage et notation. Dès le secondaire et jusque la fin de l’université, un apprenant a plus de chance de se fixer uniquement sur sa note, considérée comme la récompense finale, plutôt que sur les commentaires qui lui sont adressés. À l’approche des examens, on bachote plutôt que de suivre un processus continu d’intégration du savoir et des compétences. En France, pourtant, il est demandé aux professeurs et administrations de placer les compétences au-dessus des notes. Depuis les réformes des lycées, on voit même les contrôles continu prendre une place prépondérante dans l’obtention du baccalauréat. Néanmoins, “les enseignants français venant d’intégrer le système ne sont pas formés ou ne cherche pas assez à se former à ces nouvelles méthodes typiquement scandinaves,” explique Aurore Tondelier, professeure de collège. On fait face à un changement brutal d’époque dans l’Éducation, ou passé et futur coexistent et apportent leur lot de contradiction. Arrêter les notes ? Les notes sont de plus en plus remises en question. Certains mouvements tels que Teachers Throwing Out Grades proposent la disparition des notes ou bien une réforme de celles-ci. Il est vrai, les notes existent bel et bien tout au long de l’apprentissage, scolaire, universitaire, professionnel, il serait donc difficile de tout arrêter, néanmoins revoir leur poids ou même le nombre d’évaluations notées peut paraître intéressant ! En Finlande, aucun apprenant ne reçoit de notes avant l’équivalent du baccalauréat, c’est pour dire. Évaluer est un exercice pédagogique qui nécessite le même effort que la production d’un cours. Aussi, s’il a clairement été prouvé que varier les formats de cours était propice à l’engagement et l’active learning, varier les formats d’évaluations peut l’être aussi. Évaluation entre pairs, évaluation et notation classique, auto-notation, évaluation de projet, test de positionnement, rapport d’apprentissage etc. Ce sont autant de formats à utiliser à travers un même cycle d’apprentissage. Le hic, évidemment, est que cela nécessite plus d’engagement de la part de l’équipe pédagogique, des enseignants, professeurs ou formateurs. C’est là qu’une formation continue pour ceux-ci se révèle être essentielle. (Mieux) Contextualiser l’évaluation et la note Un des facteurs les plus importants est celui du contexte de la présentation d’une note ou d’une évaluation. En effet, selon Svetlana Meyer, responsable scientifique chez Didask et chercheuse en science cognitive, le comportement des formateurs et le contexte de l’évaluation déterminent la performance de l’apprenant dans un premier temps, mais surtout son rapport à l’évaluation de manière plus globale. C’est donc au formateur de détendre l’atmosphère ou de la clarifier afin qu’il n’y ait pas de piège ni de menace perçus pour l’apprenant. “Si l’on est dans un contexte bienveillant, avec des formateurs et formatrices qui valorisent le progrès, qui ne sont pas dans le jugement de valeur, et qu’on propose à des apprenants un test présenté comme un diagnostique dont les données sont seulement à disposition de l’apprenant, là l’évaluation ne suscitera pas de perception de menace” affirme Svetlana Meyer ; on peut dire que l’apprenant sera donc plus à l’aise, plus honnête avec son savoir, son expérience et retranscrira ceux-ci sur un test donné. Quand on prend en compte l’importance du contexte et de la perception, on réalise très vite qu’aujourd’hui, on est encore loin d’un climat idéal pour les apprenants. Une pression notable est mise sur ce dernier, qui doit à tout prix atteindre un score pour s’élever dans une hiérarchie sociale a posteriori. C’est une affaire de système. Réintroduire les loups à Yellowstone a finit par refaire vivre une biodiversité dans le parc ainsi qu’à changer le cours des rivières. Dans le cas des évaluations, une petite habitude, un contexte, une phrase, une posture peut changer tout le système, le rapport de l’apprenant face à son apprentissage !

    Comment mieux évaluer les apprenants ?
  • 1 septembre 2019 Temps de lecture : 3 minutes
    Neuromythes et Mémoire: Comment apprenons-nous ?

    Pour cette nouvelle vidéo WeTestEd, nous avons décidé de nous aventurer dans les sciences cognitives et particulièrement les neurosciences. “J’apprends mieux en écoutant qu’en lisant perso.” “Ah ouais ?” “Ouais, j’ai une mémoire auditive moi. Pas visuelle.” “Wooow, la chaaance.” On nous l’a tous faite un jour, ou alors nous l’avons nous-même vendu aux autres. On apprendrais mieux à travers un sens en particulier. Grâce à Didask, je me suis rendu que ça…. Eh bien c’était un mytho. Un neuromytho. Alors comment ça se passe ? C’est assez long à expliquer, le but ici est de vulgariser x10 sur plusieurs parties. Alors allons-y. Déjà, il est important de comprendre qu’au contraire, le traitement des informations s’effectue de façon globale et en complémentarité par des nombreuses aires cérébrales. Aussi, plus nous utilisons de supports et d’applications différentes sur un sujet, plus nous apprenons de celui-ci. C’est ce qu’on appelle l’Active Learning. c’est à dire, pour faire simple, l’engagement d’une personne sur un sujet mobilisant ses capacités cognitives sous plusieurs formes (lecture, audition, action, prise de parole, discussion etc.). Ainsi, pensez à varier les activités pendant les cours ! Évidemment, engager une personne dans une activité et à propos d’un sujet, c’est difficile. Il existe des recettes variées pour le favoriser, nous en parlerons très prochainement. Mike et Sofia apprennent à jouer de la guitare. Mike tombe à l’eau … Prenons l’exemple de ces deux personnages. Mike veut apprendre à jouer de la guitare. Il dispose d’une heure par jour pour s’exercer. Il prend chaque jour sa guitare et répète les accords dont il semble avoir besoin pour maîtriser les bases de cet instrument. Un instrument, d’ailleurs, on ne peut plus efficace pour attirer les foules lors de rassemblement de jeunes individus exprimant le besoin de se réunir entre partenaires. Blague à part. Parallèlement, Sofia aussi veut apprendre à jouer de la guitare, mais elle ne dispose que de 15 minutes par jour durant lesquelles elle pourra effecitvement jouer de son instrument. Néanmoins, elle passera une plus grande partie de son temps, sur le chemin de l’université par exemple, à écouter de la musique, à lire entre deux cours des tutos et les structures des notes … Lecture, action, audition, réflexion … Un mois plus tard, Mike aura bien appris à maîtriser un certain nombre d’accords et aura appris certainement une chanson. MAIS, Sofia, elle, sera capable de jouer un morceau certes, mais aussi d’écouter la musique afin d’en retirer un apprentissage, elle sera capable d’improviser en utilisant les accords qu’elle aura apprise. Conclusion L’apprentissage et la mémoire sont des domaines regorgeant de neuromythes comme celui évoqué en début d’article. Il est important, afin d’assurer un apprentissage de qualité, de ne pas tomber dans les différents panneaux et de connaître ne ce serait-ce qu’un peu les fonctionnement cérébraux relatifs à la mémoire. Ce qu’il faut en retenir c’est aussi qu’apprendre se fait en étant actif et en analysant différentes faces d’un même sujet. De même, on aborde différentes facettes via différents formats. L’objectif est ensuite de rendre ces formats les plus engageants possible pour conserver un état d’active learning général.

    Neuromythes et Mémoire: Comment apprenons-nous ?
  • 22 juillet 2019 Temps de lecture : 4 minutes
    Les étudiants sont-ils vraiment des digital natives ?

    On a l’habitude de lire que l’Éducation connaît une transformation significative, notamment grâce à l’utilisation des nouvelles technologies. Réalité Virtuelle, Réalité Augmentée, gamification, Big data etc. Loin de moi l’idée de contredire cette affirmation. En effet, cette transformation est factuelle ! Les disruptors dans l’Edtech courent les rues aujourd’hui. Il faut néanmoins nuancer. Notamment lorsqu’on affirme que la tech doit s’adapter à une génération d’étudiants millenials/generation Z, appelés aussi les digital natives. Oui, digital natives. Une génération qui serait baignée dans la tech, une génération qui dès l’adolescence, ou même l’enfance, manipulait la technologie comme pas deux. Chez TestWe, nous nous sommes souvent ralliés à cette idée. Erreur fatale : preuve à l’appui. Vous le savez (ou peut être pas encore), notre solution tend à numériser le processus d’évaluation d’une institution à 100%, de la création d’un examen jusque la remise de la certification. Plus de papier donc. Le but est aussi de permettre aux étudiants de présenter leurs examens sur leur propre ordinateur et dans un environnement simili-professionnel. Ok, donc voici nos trouvailles : 50% d’entre eux ne savent pas bien gérer leurs emails 35% ne savent pas naviguer sur leur ordinateur 30% ne savent pas comment installer un logiciel c’est rare, mais certains ne savent pas différencier les différents OS Certains diront que cela explique simplement que les générations millenials et generation Z n’utilisent plus leur ordinateur mais plutôt leur smartphone. Regardez ! 95% d’entre eux commandent de la nourriture, une chambre Airbnb ou un taxi via leur smartphone ! Pourquoi pas, mais travaille t-on désormais sur des écrans, qui bien que de plus en plus larges, restent de la taille d’une main ? Non, l’ordinateur reste l’outil numéro 1 de toute tâche “importante”. D’atant plus que ces outils sont de plus en flexibles et portables en tout lieux. Alors tenez vous bien ! Tenez vous mieux ! Attention ! Il est vrai, l’enjeu n’est pas vital mais il souligne l’importance de l’idée suivante : Les étudiants sont des digital natives en ce qu’ils sont nés majoritairement dans un environnement saturé par la tech et les médias. Oui. Mais si l’on considère le terme digital natives en tant que génération naturellement dotée de capacités à comprendre et maîtriser le numérique alors nous en sommes loin comme l‘explique cette étude de Kate Moran pour le Nielsen Norman Group. On parle plutôt de digital consumers, des consommateurs de ce que les entreprises tech leurs fournit tel que du contenu, des biens matériels, des informations, des liens sociaux etc. Cela implique deux choses pour l’Éducation supérieure aujourd’hui Tout d’abord, il n’est pas nécessaire de faire 100 pas en avant et de proposer des solutions technologiques poussées ayant pour but de changer du tout au tout la manière dont on apprend. Surtout quand on en a besoin de 10 tout au plus pour pouvoir faire en sorte de régler un problème central en ce moment, le skills gap, ou le déficit de compétences qui touche les nouveaux diplômés. Ces derniers arrivent sur un marché du travail en besoin de talents technologiques, certes, mais surtout de personnes pouvant apprendre vite, bien et pouvant mettre en application ces compétences rapidement. Aussi, si plus de 70% des deans considèrent les nouveaux diplômés comme qualifiés pour leur premier emploi, moins de 40% des employeurs partagent cet avis. Ce qu’il faut, c’est donc déterminer quels besoins du marché du travail et de l’innovation peuvent être répondu pendant le parcours universitaire. Allons sur la VR en école de commerce, par exemple, si dans 10 ans, il est perçu que plus de 50% des étudiants aujourd’hui l’utiliseront régulièrement. Ensuite, dans la même mouvance, il faut pouvoir être capable d’appliquer un changement d’habitude auprès des apprenants. Par la pédagogie, promouvoir un travail non multi-tâche, symbole de la génération millennial et pourtant si destructeur en termes d’apprentissage et de “productivité”. Ainsi, en conclusion, il n’y aura pas de révolution de l’apprentissage tant qu’on continuera notre fixette sur les nouvelles technologies, aussi bénéfiques soient-elles. Couplés à celles-ci, ce sont des mesures claires et des changements d’habitudes qui doivent être opérés. Affaire à suivre.

    Les étudiants sont-ils vraiment des digital natives ?
  • 10 juillet 2019 Temps de lecture : 1 minutes
    Aurélie Truchet : À la conquête de l’Immersive Learning

    Écoutez le podcast sur cette page ! Pour le sixième épisode de WeTestEd, nous interviewons Aurélie Truchet, CMO et cofondatrice d’Uptale, cette startup française spécialisée dans la formation par l’Immersive Learning. Il faut le dire, la société Uptale sait faire parler d’elle : prix, récompenses, de gros clients en seulement deux ans d’existence. Cette équipe bat des records. C’est dans ce contexte que nous avons souhaité en savoir plus auprès d’Aurélie. Quel est le réel impact de l’Immersive Learning sur l’apprentissage ? Quel future pour les profs face à la tech ? Quel avenir pour l’Éducation et les sociétés en général … Des questions importantes et des réponses claires de la part d’Aurélie.

    Aurélie Truchet : À la conquête de l’Immersive Learning
  • 21 juin 2019 Temps de lecture : 4 minutes
    Donnons-nous trop d’importance au diplôme ?

    En cette fin d’année scolaire/universitaire il est intéressant de poser une question qui agite tous les acteurs de l’Éducation : donnons-nous trop d’importance au diplôme ? Quel est le rôle des employeurs dans ce phénomène ? Dans notre précédent livre blanc nous en avions parlé, les entreprises ont leur responsabilité dans les phénomènes de skills gap. Pourquoi ? Tout d’abord parce que comme l’illustre cette étude de la Commission européenne, il a été observé qu’une majorité d’employeurs demandaient de l’expérience aux nouveaux diplômés, trop d’expérience compte tenu de leur parcours d’apprenant. Le problème est que parallèlement, en plus de cette demand d’expérience, nombre d’entreprises sélectionnent leurs candidats en fonction de leur diplôme. Ce n’est pas un secret mais cette pratique peut s’avérer destructrice, pour les jeunes diplômés comme pour les entreprises. Pourquoi ? Pour les entreprises, cela veut simplement dire passer à côté de talents et manquer de diversité intellectuelle et technique dans ses équipes. Cela illustre aussi qu’elles privilégient l’étiquette sur les skills. Pour les jeunes diplômés, c’est bien plus grave. Chômage, perte de confiance, stress, perte de sens, sentiment d’injustice par rapport aux sortants d’”institutions d’élites” préférées par les entreprises. Mais ce n’est pas tout. Juger sur le diplôme revient à juger sur … les notes des apprenants. Autrement dit, cela revient à créer encore plus de pression sur les épaules des étudiants lorsqu’ils passent leurs examens. Cela revient à pousser les institutions à multiplier les examens, qui plus est des examens standardisés, qui n’auront aucun impact sur l’apprentissage, plutôt uniquement sur la moyenne, sur la qualité du dossier des apprenants qui auront un poids important pour leurs premières expériences professionnelles. Ces examens standardisés sont un problème, nous l’avions expliqué. Eux, ont un réel impact, particulièrement négatif, sur les apprenants comme expliqué dans cette vidéo. Comme l’explique Noam Chomsky, ces examens sont “une balle dans le pied pour les professeurs qui perdent toute opportunité de réellement comprendre le cycle d’apprentissage des étudiants, ce qui est l’objectif premier des évaluations”. Pire, Chomsky explique que la multiplication de ces examens sont un obstacle à la créativité des professeurs autant dans la pédagogie que dans la conception des examens. On arrive, selon lui, à “une perte de connexion entre professeurs, administration et étudiants”. Attention, la tendance est clairement et rapidement en train de changer. Selon une étude de l’OFEM (Observatoire de la formation de l’emploi et des métiers de la chambre de commerce et d’industrie de Paris), si plus de 60% des grandes entreprises demandent l’obtention d’un bac +5 au minimum, plus de 70% des TPE et PME (parmis lesquelles les startups tech) demandent un bac +3 ou moins. Du diplôme, on observe un pivot vers l’expérience et les skills (soft skills par exemple). Selon la même étude, 80% des entreprises interrogées considèrent l’alternance comme indispensable et 56% des entreprises l’ont déjà mise en place. Selon Thomas Lesenechal, Directeur de Growth Tribe France, les entreprises ont leur part de responsabilité dans le digital skills gap, notamment en raison de problématiques de mauvais recrutement. L’objectif de ces entreprises devrait être “d’embaucher des gens qui cherchent à monter en compétences. Et plutôt de n’avoir que des premiers de la classe, chercher des profils différents, n’étant pas tous d’écoles de commerce et ayant des profils plus atypiques et autonomes. C’est ainsi qu’on crée une cohésion et un apprentissage mutuel entre les collaborateurs.” Découvrez notre podcast avec Thomas Lesenechal ci-dessous ! La gestion des compétences et des formations des apprenants n’est pas une mince affaire et nous sommes tous confrontés à ce challenge. Et vous ? Comment voyez-vous l’évolution du diplôme ? Comment gérez-vous vos formations ? N’hésitez pas à relayer cet article et lancer le débat ! Pour plus d’infos sur le sujet, nous vous proposons de jeter un oeil à notre livre blanc sur le skills gap !

    Donnons-nous trop d’importance au diplôme ?
  • 12 juin 2019 Temps de lecture : 4 minutes
    5 Pédagogies pour 2019

    La technologie ne remplacera jamais le professeur mais l’aidera plutôt à s’élever et enrichir ses méthodes de travail, sa pédagogie. Ainsi, dans cet article, nous ne nous arrêterons pas sur les outils Edtech à ne pas manquer, mais plutôt sur les pédagogies que peuvent enrichir ces outils. En plus de cela, la pédagogie c’est la vie, voilà. 1. L’apprentissage par les pairs (Peer Learning) L’apprentissage par les pairs consiste en la prise en charge de l’apprentissage par les apprenants, réunis en différents groupes et travaillant sur différentes thématiques. Pas de professeurs, plutôt des accompagnateurs, ou facilitateurs, qui naviguent entre les groupes et attise les flammes de l’engagement et de la discussion entre les participants. Le Peer Learning c’est une pédagogie relativement anarchiste qui a, depuis longtemps, prouvé son efficacité sur les modèles plus classiques. Pour plus d’informations à ce sujet, nous vous invitons à vous précipiter (rien que ça) sur notre interview de Diane Lenne, fondatrice de We Are Peers, la startup qui réintroduit le Peer Learning dans les entreprises et écoles. 2. Le Speed Learning A t-on vraiment besoin d’une multitude d’années d’étude pour maîtriser les compétences qui forgeront notre carrière ? En fait … pas vraiment. C’est ce qu’affirme en tout cas Growth tribe, l’académie de growth hacking leader en Europe. Lorsque vous passez les portes de l’académie Growth tribe, vous entrez en phase d’apprentissage accélérée et appliquée directement en situation de travail (notamment en travaillant avec des entreprises partenaires de l’académie … comme Google. On dit ça, on ne dit rien). “On appelle cela la méthode formation-action,” affirme Thomas Lesenechal, directeur de Growth tribe France. Au coeur de cette méthode : le speed learning. Le principe est simple : “se concentrer sur l’apprentissage et la maîtrise de 20% des concepts qui seront utilisés pendant 80% du temps des collaborateurs, c’est la loi de Pareto des 80-20,” explique Thomas, pour le reste, on se complète avec l’apprentissage personnel, l’expérience, la curiosité. Le but est de maitriser un sujet pour pouvoir passer à l’action et continuer d’apprendre le plus rapidement possible. Et ça marche. Pour en savoir plus, on vous propose d’écouter notre interview de Thomas juste ici et de vous abonner à leur chaîne Youtube. 3. Immersive Learning Vous avez déjà joué à un jeu de rôle ou une simulation et vous avez adoré ? La tech ne représente pas un obstacle à l’apprentissage pour vous ? Dans ce cas, l’Immersive Learning vous fera rêver. Un peu de Réalité Virtuelle, ce n’est pas simplement pour faire joujou. Le but est de transporter vos apprenants, comme vous-mêmes dans un environnement simulé et dans lequel vous pourrez mettre en pratique les connaissances tout en retirant des données précieuses d’apprentissage. Bien sûr, on ne peut pas se fier à n’importe quelle solution pour appliquer cette pédagogie. Uptale est LA solution qui a effectivement prouvé que la tech pouvait suivre et transformer l’apprentissage via la Réalité Virtuelle avec un minimum de friction pour les apprenants. 4. Simulation et jeux de rôle Vous avez déjà joué à un jeu de rôle ou une simulation et vous avez adoré ? Eh bien continuez comme ça, mais dans la classe. Non les simulations de situations ne sont pas nouvelles dans les pédagogies, elles sont simplement encore trop peu utilisées dans divers domaines. On vous a fait un rapport précis sur les impacts des simulations sur l’apprentissage ici ! 5. Le Design Thinking Développé par Rolf Faste dans les années 1980, le design thinking est une méthode de résolution de problème par le brainstorming et l’idéation. Rien de mieux pour développer la créativité, les compétences analytiques, l’organisation et le jeu d’équipe des apprenants. Mais ce n’est pas tout, le design thinking a des répercutions sur l’ensemble de l’environnement d’apprentissage, des contenus à la configuration des salles ; des processus administratifs aux examens. Jetez un oeil à ce livre blanc ! Vous trouverez idées et informations pour appliquer au mieux le design thinking dans vos établissements.

    5 Pédagogies pour 2019