Quelle responsabilité de l’Enseignement face à l’effondrement ?
Les rapports du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) sont clairs : l’effondrement est là et il est trop tard pour le développement durable (c’est notamment ce que répète Dennis Meadows depuis des décennies), mais nous pouvons atténuer le choc.
Les données macroéconomiques ne cachent plus l’existence d’une situation critique pour l’économie mondiale (pics pétroliers, récession, fuite vers l’or, licenciements massifs, de moins en moins de terres arables etc.).
La biocapacité et la biodiversité sont en plein déboire et il est plus qu’envisageable de considérer notre époque comme une 6ème extinction massive des espèces, seulement cette fois, nous l’avons accéléré.
Pour couronner cela, l’un des ouragans les plus destructeurs de l’Histoire des États-Unis, j’ai nommé Mister Dorian, se balade autour des Caraïbes.
En plus de cela, le clown Bolsonaro s’amuse à mettre le feu tel Néron en Amazonie. Puis, le Caligula américain, j’ai nommé Donald “the smartest guy in the room” (lol) Trump, s’amuse à nier la crise.
AH ! C’est vrai ! “King” Jinping aka Néo-Mao, a décidé, lui, il y a quelques années de passer la douzième vitesse pour réaliser de son vivant le grand projet des “Nouvelles Routes de la Soie”, un uppercut de plus pour la simple existence à long terme de nos civilisations.
On pourrait continuer la liste infiniment, mais on va s’arrêter là et passer à la suite.
La position de la France
Les réactions à ces “aberrations mondiales” (il faut le dire), heureusement, ne se font pas attendre dans tous les pays.
En France, cela fait maintenant 4 ans que la collapsologie et les études d’effondrement des civilisations s’amènent petit à petit sur le devant de la scène et sur les bureaux des politiques, notamment avec la publication en 2015 de Comment tout peut s’effondrer de Pablo Servigne et Raphaël Stevens.
Le 29 Août 2019, Jean-Marc Jancovici donne une conférence alarmante mais surtout pleine d’enseignements à Sciences Po Paris.
Régulièrement, l’auteur et ingénieur Philippe Bihouix rappelle l’importance pour nos sociétés de favoriser ce qu’on appelle les low tech.
On peut croire ce que l’on veut, on peut croire à une croissance infinie dans un environnement fini, le récit pour les avertis et pour les jeunes générations a complètement changé. Maintenant nous savons et, à différentes échelles, nous agissons.
Alors comment fait-on pour limiter la chute ?
Certains misent tout sur la Silicon Valley et nos bons vieux copains des GAFA qui nous proposent de miner les astéroïdes, nous apporter la vie éternelle et nous envoyer sur Mars.
D’autres préfèrent calmer le jeu, se la jouer “hipster” (parce que nous n’aimons pas trop les géants non plus) et miser sur le projet Mars d’Elon Musk. Trop ambitieux ? Bon alors ses Tesla, ses panneaux solaires … ?
Question : comment minent-on les nombreux métaux rares pour construire un panneau solaire ? In fine, avec du … pétrole ou du gaz.
Non les méthodes ne viennent pas de là à 100% (car n’allons pas dans les extrêmes, il y a toujours du bon partout).
Il existe moulte méthodes pour nous permettre de vivre au mieux les probables changements drastiques à venir. Des transformations structurelles, de fond, sur tous les plans et l’Éducation tient un rôle de premier plan.
Constat sur le monde de l’Éducation en cette période charnière
C’est évident, aujourd’hui, trop peu de programmes permettent aux apprenants de comprendre l’ampleur de la situation.
Dans l’Enseignement supérieur, il faut se lancer dans des niches de programmes d’ingénierie, de sciences sociales et d’études de l’environnement pour comprendre le problème et tenter d’y répondre.
Les réponses ne manquent pas, on voit de plus en plus de jeunes, de chercheurs, d’entrepreneurs adresser efficacement le problème, mais ce sont là des entreprises individuelles, quasi isolées.
Exit le reste, donc, car nous devons malgré tout créer de l’emploi et à juste titre mais …
Les enjeux climatiques sont au programme d’Histoire Géographie du collège, c’est vrai, mais celui-ci ne permet généralement pas aux jeunes (relatif à l’ambition pédagogique d’une ou d’un professeur) de comprendre pourquoi nous en sommes arrivé là.
En entreprise, on vogue entre les promesses, les engagements, les belles tournures de phrase et les équipes RSE dans nos grands groupes, qui, il faut le dire, soit se mentent à eux-mêmes, soit produisent des efforts surhumains pour des changements souvent minimes, soit mentent ouvertement à la face du monde.
Il semble que la remise en question et la planification de l’action soit déjà lancées dans le monde de l’Éducation français. C’est une bonne chose.
Des actions concrètes ?
Repenser le campus
Une des premières actions serait, dans le cas de certains établissements consommateurs d’énergie, de revoir toute l’organisation du campus et de donner plus d’initiatives aux étudiants pour construire un campus circulaire, social, “vert” et impactant pour les zones alentours.
Exemple : laisser aux étudiants le soin d’organiser des permacultures, des zones à ruches, installations d’énergies renouvelables mais aussi de nouveaux modèles de salles.
Identifier les axes de transformation écologiques et les intégrer dans les programmes.
Évidemment, sans changer les programmes d’études, on réplique des générations d’entrants sur le marché du travail baignés dans une culture de reproduction des dégâts environnementaux. Changer ces programmes revient à lancer des innovateurs et des personnes formées à vivre une période de crise relativement longue.
Exemples : Introduire les low tech en ingénierie civile, en urbanisme, enseigner et favoriser une agronomie sans pétrole, des programmes d’architecture favorisant des ressources locales, renouvelables, pour des constructions “circulaires”. Des écoles de commerce moins axées sur une culture de finance, ou de logistique internationale. une science politique plus axée sur une idée de fonctionnement démocratique dans une société décroissante.
Une fois les programmes modifiés (ou même avant), il est nécessaire de faire cogiter l’ensemble des apprenants sur des thématiques précises. Réunir les cerveaux dans un ensemble pluridisciplinaire, c’est appliquer les principes de l’intelligence collective, donc de l’innovation par le plus grand nombre. C’est aussi un moyen de décentraliser l’initiative et de créer une culture rapide d’expérimentation ainsi qu’une culture écologique et circulaire !
Exemple : On revient à la transformation du campus. On peut penser à des actions politiques. Sinon, repenser l’utilisation d’énergies renouvelables ou de captation du CO2, des projets d’urbanisme, de fonctionnement social en circuit court etc.
Faire pression sur les politiques
Un appui politique local ou national peut permettre de redonner à la connaissance un réel impact sur nos sociétés. Sans action politique, sans un hack massif de notre “pluralisme” politique, les efforts resteront vain, et les budgets resteront centralisés autour d’initiatives pas forcément efficaces. On pense à l’Allemagne et son arrêt du nucléaire pour investir dans des panneaux solaires qui a donné lieu à la réouverture de centrales à charbon.
Être moteur dans la transformation locale des zones environnantes des universités et écoles
Un campus est avant tout une zone directement liée à un environnement urbain. Un campus bien pensé est donc un exemple frappant pour les communautés alentours, d’autant plus que celles-ci sont aussi peuplées des étudiants des universités et écoles en leur sein. Cela revient à faciliter l’action politique et sociale locale.
Diversifier les pédagogies, favoriser les pédagogies horizontales
Nous l’avons écrit, diversifier les pédagogies revient à engager un maximum les apprenants dans un processus d’apprentissage et ainsi à l’accélérer. Or, accélérer la compréhension d’un sujet, d’une thématique, problématique, accélérer l’apprentissage, c’est l’objectif numéro un qui nous permettra de changer les moeurs et mettre en branle un maximum d’initiatives.
Exemple : Les pédagogies horizontales comme l’apprentissage par les pairs sont de véritables moteurs d’apprentissage, des moteurs d’intelligence collective. Une pédagogie extrêmement efficace dans des cas de confection et réalisation de projets.
Le chef de file ? We Are Peers est la startup qui réintroduit l’apprentissage par les pairs dans l’Enseignement supérieur et les entreprises. on peut considérer que cette startup est parfaitement adaptée à une Éducation en situation de crise ou de transformation profonde.
Changer notre manière d’évaluer les apprenants
Comme pour la pédagogie, l’évaluation doit être adaptable. Nous devons changer la manière de penser l’évaluation. Mettre le poids sur la vérification des connaissances, une possibilité de feedback important pour l’apprenant, et non un facteur d’élitisme, un facteur de succès futur sur le marché du travail etc.
Exemple : On en a parlé, changer le contexte de présentation d’un test, le présenter de manière bienveillante, donc changer de méthodologie, peut aider à relier apprentissage et évaluation.
Chef de file ? Chez TestWe, nous sommes profondément attaché à l’idée de changer petit à petit les regards sur les processus d’évaluation. Nous adaptons notre solution afin de centrer les évaluations sur les rapports de compétences plutôt que sur les notes. Didask est une autre startup donnant énormément de méthodes permettant de changer le contexte d’une évaluation, d’une note.
Ce n’est qu’une petite liste d’actions concrètes que l’Enseignement supérieur peut mettre en place dans un horizon assez court. Pour le reste, on lance la discussion, quelles-sont vos idées ?
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Baccalauréat 2025 : une numérisation complète du processus d’inscription et de correction
La démarche de candidature pour le baccalauréat 2025 est entièrement numérisée en France, tout comme la gestion des copies et des corrections. Un exemple qui montre à quel point l’Éducation accélère sa transformation numérique, vers des process plus simples et plus fiables pour les établissements comme pour les candidats. Numérisation du baccalauréat : des enjeux de fiabilité et d’accessibilité Une seule plateforme de l’inscription à la consultation des copies En France, la plateforme Cyclades (Cycles automatisés des examens et concours) gère les inscriptions et l’organisation des examens, notamment le bac. Elle est en place depuis 2020. Chaque candidat crée un compte pour accéder aux différentes fonctionnalités de la plateforme, comme l’inscription aux épreuves ou la consultation de ses copies du bac. En effet, une fois les copies rendues, le proviseur de l’établissement se charge de les numériser. Les correcteurs corrigent ensuite les copies anonymisées. À noter : seuls les candidats libres doivent s’inscrire au bac via Cyclades. Pour les élèves scolarisés, c’est l’établissement qui gère les inscriptions. Des procédures dématérialisées plus simples et plus sécurisées Les avantages de ces démarches numérisées concernant le baccalauréat profitent à tous, aux établissements comme aux élèves. Pour les candidats, utiliser une seule plateforme permet de regrouper toutes les procédures au même endroit, en tenant compte des difficultés liées à la fracture numérique. Pour cette raison, les concepteurs de Cyclades l’ont rendue accessible sur tous types d’appareils (ordinateur, tablette et smartphone). Du côté des établissements, la numérisation limite les erreurs de saisie et fait gagner un temps considérable. Enfin, la plateforme est entièrement sécurisée et conforme au RGPD (règlement général de protection des données). Toutes ces fonctionnalités, TestWe les propose aussi avec son outil d’examen à distance sécurisé. La transformation numérique du secteur de l’éducation, un processus qui s’accélère La numérisation des examens nationaux prend de l’ampleur dans le monde Si la transformation numérique du bac fut progressive en France, avec un dernier coup d’accélérateur après la pandémie de Covid-19, les pays anglo-saxons ont pris de l’avance. Les inscriptions aux examens nationaux sont déjà numérisées depuis les années 2000 au Royaume-Uni et aux États-Unis. Et la progression continue ! Parmi les exemples plus récents, on peut citer le Maroc qui a annoncé la numérisation complète des démarches de candidature pour le bac 2025. Les candidats marocains scolarisés et les candidats libres doivent désormais, eux aussi, utiliser une plateforme dédiée pour valider leur inscription à l’examen.En savoir plus : Baccalauréat 2025 : Les candidats appelés à vérifier et valider leurs informations en ligne Et s’il était possible de passer le baccalauréat en ligne et à distance ? Dans la foulée des inscriptions numérisées, des pays comme l’Estonie ou la Finlandepermettent le passage de certains examens nationaux en ligne (exemple du MatriculationExamiantion, l’équivalent du bac finlandais). Les épreuves se déroulent via un ordinateur, la plupart du temps dans un centre d’examen et dans une salle surveillée (des modalités que TestWe est aussi en mesure de proposer). En France, à l’heure actuelle, les épreuves du bac se déroulent toujours en présentiel et sur des copies au format papier. Cela vaut aussi pour les candidats qui préparent le bac via l’enseignement à distance. Mais si le passage du bac en ligne était une prochaine étape de la transformation digitale du secteur de l’éducation ? Cela impliquerait le recours à des outils encore plus sécurisés et anti-triche. Les experts des examens à distance, comme TestWe, sont déjà prêts à accompagner les établissements et les élèves vers cette évolution.