Neuromythes et Mémoire: Comment apprenons-nous ?

Pour cette nouvelle vidéo WeTestEd, nous avons décidé de nous aventurer dans les sciences cognitives et particulièrement les neurosciences.

“J’apprends mieux en écoutant qu’en lisant perso.”

“Ah ouais ?”

“Ouais, j’ai une mémoire auditive moi. Pas visuelle.”

“Wooow, la chaaance.”

On nous l’a tous faite un jour, ou alors nous l’avons nous-même vendu aux autres. On apprendrais mieux à travers un sens en particulier. Grâce à Didask, je me suis rendu que ça…. Eh bien c’était un mytho. Un neuromytho.

Alors comment ça se passe ?

C’est assez long à expliquer, le but ici est de vulgariser x10 sur plusieurs parties. Alors allons-y. Déjà, il est important de comprendre qu’au contraire, le traitement des informations s’effectue de façon globale et en complémentarité par des nombreuses aires cérébrales.

Aussi, plus nous utilisons de supports et d’applications différentes sur un sujet, plus nous apprenons de celui-ci.

C’est ce qu’on appelle l’Active Learning. c’est à dire, pour faire simple, l’engagement d’une personne sur un sujet mobilisant ses capacités cognitives sous plusieurs formes (lecture, audition, action, prise de parole, discussion etc.).

Ainsi, pensez à varier les activités pendant les cours !

Évidemment, engager une personne dans une activité et à propos d’un sujet, c’est difficile. Il existe des recettes variées pour le favoriser, nous en parlerons très prochainement.

Mike et Sofia apprennent à jouer de la guitare. Mike tombe à l’eau …

Prenons l’exemple de ces deux personnages.

Mike veut apprendre à jouer de la guitare. Il dispose d’une heure par jour pour s’exercer. Il prend chaque jour sa guitare et répète les accords dont il semble avoir besoin pour maîtriser les bases de cet instrument.

Un instrument, d’ailleurs, on ne peut plus efficace pour attirer les foules lors de rassemblement de jeunes individus exprimant le besoin de se réunir entre partenaires.

Blague à part.

Parallèlement, Sofia aussi veut apprendre à jouer de la guitare, mais elle ne dispose que de 15 minutes par jour durant lesquelles elle pourra effecitvement jouer de son instrument.

Néanmoins, elle passera une plus grande partie de son temps, sur le chemin de l’université par exemple, à écouter de la musique, à lire entre deux cours des tutos et les structures des notes … Lecture, action, audition, réflexion …

Un mois plus tard, Mike aura bien appris à maîtriser un certain nombre d’accords et aura appris certainement une chanson.

MAIS, Sofia, elle, sera capable de jouer un morceau certes, mais aussi d’écouter la musique afin d’en retirer un apprentissage, elle sera capable d’improviser en utilisant les accords qu’elle aura apprise.

Conclusion

L’apprentissage et la mémoire sont des domaines regorgeant de neuromythes comme celui évoqué en début d’article.

Il est important, afin d’assurer un apprentissage de qualité, de ne pas tomber dans les différents panneaux et de connaître ne ce serait-ce qu’un peu les fonctionnement cérébraux relatifs à la mémoire.

Ce qu’il faut en retenir c’est aussi qu’apprendre se fait en étant actif et en analysant différentes faces d’un même sujet.

De même, on aborde différentes facettes via différents formats. L’objectif est ensuite de rendre ces formats les plus engageants possible pour conserver un état d’active learning général.