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  • 19 février 2019 Temps de lecture : 2 minutes
    Une chaîne nommée WeTestEd

    Bonjour bonjour ! Alors nous nous lançons aujourd’hui dans nouveau format de contenu appelé WeTestEd Pour faire simple, ce qui vous attends ce sont des podcasts et des vidéos pour le plaisir de vos oreilles et de vos yeux donc (on espère !) WeTestEd Podcasts Toutes les semaines environ, nous interrogerons des acteurs de l’Éducation pour discuter de leurs projets, d’innovation et de leur vision de l’état de l’Éducation. L’objectif est d’offrir diverses visions profondes et expertes de l’Éducation et d’aller plus loin que la simple présentation des personnes et de leurs projets / recherches. Le premier épisode sort très bientôt! WeTestEd Vidéos C’est le vrai challenge. Chez TestWe, nous sommes particulièrement fans des vidéos Vox. Nous sommes fans de la façon dont ils facilitent la compréhension de sujets complexes. Nous avons donc décidé d’essayer d’en faire de même. Nous allons analyser différentes problématiques du milieu de l’Éducation, son système, ses nouvelles pédagogies et méthodes avec l’aide d’experts. Le défi ici est de rendre le monde de l’apprentissage compréhensible pour les étudiants, les professeurs ou les entrepreneurs. Nous espérons vraiment que cela vous plaira. Certains contenus seront en anglais, d’autres en français, toujours sous-titrés! Soyez prêt, ça arrive bientôt!

    Une chaîne nommée WeTestEd
  • 24 janvier 2019 Temps de lecture : 3 minutes
    Comment évaluer la créativité ?

    LinkedIn a récemment posté ses “top compétences de 2019” et c’est très intéressant: la créativité est (enfin) la n ° 1 des compétences que les entreprises recherchent parmis leurs futures recrues. On dirait que le “paradigme des soft skills” commence à prendre forme. Mais petit problème. Nous parlons de la créativité en tant que compétence, en tant qu’esprit, en tant que talent… Mais avant tout la créativité qu’est ce que c’est exactement ? Qu’est-ce que la créativité? Selon Christine-France Peiffer, doctoresse en psychologie clinique et projective à l’Université Paris Descartes, la créativité est «la capacité de réaliser une production nouvelle et adaptée». Donc une compétence? Lorsque Tony Wan, rédacteur en chef chez EdSurge, a posé des questions à ce sujet à de nombreux acteurs influents du monde de l’Éducation, les réponses sont plutôt mitigées. Certains disent compétence, d’autres un mindset, certains les deux (what ?). Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas un talent inné, en effet la créativité se travaille et s’exerce via différentes méthodes. Nous y reviendrons une autre fois. Autre problème maintenant. Comment s’évalue t-elle ? Dans l’Enseignement supérieur, on a tendance à voir des méthodes d’évaluation assez standardisées pour évaluer les compétences ou les connaissances des étudiants. Cela rend bien difficile la notation d’une compétence aussi intangible que celle de la créativité. Alors comment ? Évaluer l’autocritique Pour les projets d’écriture créative, évaluez l’auto-évaluation. C’est à dire laissez les étudiants donner une autocritique à leur travail et n’évaluer que cela. Cette méthode permet d’avoir un regard plus objectif sur la performance. En demandant aux étudiants le processus qu’il a adopté, le «pourquoi», le cadre et la stratégie, vous avez accès à la logique créative de l’individu. CE qui permet d’apposer une note à un travail à la base très subjectif. Laissez les élèves décider de leur rubric Le réel avantage ici est évidemment l’engagement des étudiants dans le processus d’évaluation. Il s’agit de leur permettre de parler du sujet, de leur mission, de leur évaluation et leur barème de notation. Il est encore plus intéressant d’effectuer ce processus sous la forme d’un dialogue, de questionnement, “Selon quels critères peut-on considérer un tel travail comme excellent ?” Engagement pur, réflexion pure, empathie. On est dans de l’active learning et on déclenche un processus créatif chez les étudiants. Adapter l’évaluation Nous avons parlé des méthodes de notation, des process d’évaluation, Qu’en est-il des formats d’évaluation ? Opter pour des évaluations plus adaptées aux compétences attendues semble faire du sens, pourtant, ce modèle reste encore minoritaire. Quoi de mieux qu’un bon vieux jeu de rôle pour apprécier les compétences créatives des étudiants ? Pour ce qui est des jeux de rôles on vous propose de jeter un oeil ici ! Sinon, notre dernier livre blanc est consacré aux nouvelles méthodes d’évaluation. Et vous quelles sont vos méthodes ?

    Comment évaluer la créativité ?
  • 18 janvier 2019 Temps de lecture : 3 minutes
    Pourquoi la méthode Pecha Kucha vaut le détour

    En commençant cette nouvelle série sur de nouvelles façons d’évaluer les compétences des étudiants, j’ai eu l’occasion de parler avec le Dr Keith Pond, directeur d’EOCCS, la nouvelle accréditation du groupe EFMD. « Les étudiants sont évalués sur des compétences qui ne correspondent pas à ce dont la plupart des employeurs ont besoin », explique Keith Pond, « et il existe des moyens de changer cela, notamment en modifiant notre façon d’évaluer les étudiants. » « J’essaie la méthode de présentation Pecha Kucha, en avez-vous entendu parler? » Pecha Kucha est une méthode de présentation japonaise dans laquelle vous devez présenter 20 diapositives en ne dépensant pas plus de 20 secondes par diapositive. En fait, cette méthode est pleine d’occasions d’apprentissage pour les étudiants. Voici comment. 1. Pecha Kucha engage les étudiants dans leur présentation «Il est évident que les étudiants doivent être concis dans leurs arguments et apprendre par eux-mêmes à communiquer les gens dans un temps limité», explique Keith Pond. La précision et l’efficacité sont d’une grande valeur. Pecha Kucha, plus que toute autre méthode de présentation traditionnelle, engage l’élève dans son projet. Tout au long de son travail, les étudiants devront comprendre les concepts et les informations qu’ils devront communiquer et répéter plusieurs fois afin d’assurer un flux d’informations clair et éloquent. Ce travail et cette répétition nécessitent un engagement, et l’engagement est le meilleur moyen d’assurer la mémorisation à long terme, autrement dit, l’apprentissage. 2. Facile à noter, facile à communiquer Donner une note sur des présentations comme celles-ci n’est pas difficile. Les variables sont évidentes. Mieux, inviter les étudiants à évaluer leurs pairs peut être une excellente occasion d’apprendre. En effet, il a été démontré que le peer grading pouvait faciliter l’apprentissage actif. De plus, il est également très facile pour les étudiants et les professeurs de communiquer entre eux sur les présentations et ce qu’ils en ont compris. C’est donc une excellente occasion d’engager tout le monde à communiquer, à obtenir des commentaires sur des points pratiques. 3. Des compétences pratiques qui les aideront à se développer professionnellement Enfin, Pecha Kucha est un excellent modèle d’évaluation permettant de tester les compétences les plus nécessaires sur le marché du travail. Savoir communiquer clairement et efficacement est l’une des compétences non techniques les plus demandées aujourd’hui. Aussi, selon le Dr Poonam Madar de l’Université de West London, Pecha Kucha est une méthode d’évaluation, d’apprentissage et de préparation au monde du travail. Un trois en un qui vaut le détour. Selon Keith Pond, «vous pouvez aborder différents éléments des compétences avec différentes sortes d’évaluations, au lieu de vous attendre à ce que les étudiants de premier cycle sachent exactement comment rédiger un essai. Vous devez les former à travers ces éléments », et c’est ainsi qu’ils acquerront des compétences qui les aideront grandement sur le marché du travail.

    Pourquoi la méthode Pecha Kucha vaut le détour
  • 29 novembre 2018 Temps de lecture : 6 minutes
    5 Façons de Préparer les Étudiants aux Hybrid Jobs

    La semaine dernière, nous avons publié un article traitant de l’augmentation du nombre d’emplois hybrides sur le marché et ses conséquences pour l’enseignement supérieur. Jetez un coup d’œil à ce tableau de Burning Glass technologies et vous comprendrez. Cadeau. De toute évidence, les impacts des emplois hybrides sur l’enseignement supérieur sont nombreux et des changements sont nécessaires en termes d’apprentissage / pédagogie, en termes d’organisations internes. Comme l’a écrit Joseph E. Aoun, «Face aux nouveaux emplois se faisant de plus en plus hybrides, les programmes d’études devront peut-être également s’hybrider.» Voyons un peu plus en détail comment une université ou une école pourrait préparer ses étudiants à ces nouveaux types d’emplois occupant une place de plus en plus conséquente sur le marché du travail. 1. Proposer des projets et des parcours d’apprentissage non cloisonnés Bien que cela soit déjà en train de changer aujourd’hui, les programmes d’apprentissage sont encore très cloisonnés. Si vous êtes étudiant en histoire, marketing, finance, biologie, vous ne pourrez ni apprendre ni utiliser (ou alors difficilement) les connaissances d’autres domaines pour découvrir et proposer des solutions à la problématique. En fait, comme l’explique Joseph E. Aoun dans son article, il est beaucoup plus enrichissant de fonder l’apprentissage sur une problématique plutôt que sur un domaine défini, car c’est ainsi que les étudiants vont être confrontés à différents types de situations dans le monde réel. Avoir accès à un type particulier de connaissances n’est plus un problème, les connaissances sont disponibles presque gratuitement, à tout moment, n’importe où. Il s’agit donc d’utiliser différentes sortes de connaissances pour résoudre des problèmes. C’est l’une des compétences qui définissent les emplois hybrides. La Finlande est un bon exemple de transformation structurelle et pédagogique, d’une éducation cloisonnée à une éducation hybride. Dès leur plus jeune âge, les étudiants n’apprennent pas de matière, ne suivent pas de cours, mais participent à des projets autour de thématiques et problématiques différentes. 2. Insuffler une culture de growth mindset Comme l’écrit Jennifer Gonzalez, «la plupart des enseignants savent que l’une des meilleures choses que nous puissions faire pour nos étudiants consiste à les aider à développer un état de growth mindset, à savoir qu’ils peuvent devenir plus intelligents grâce aux efforts produits. Mais beaucoup d’enseignants ne savent pas exactement ce qu’ils devraient faire pour promouvoir cet état d’esprit. » Le growth mindset est l’idée que le cerveau a la capacité de changer tout au long de votre vie, écrit Katie Brohawn. Déjà très populaire dans la communauté des entrepreneurs par le biais d’expressions mille fois entendues comme “chaque erreur est une opportunité d’apprendre”, elle est encore peu appliquée à l’enseignement supérieur où la performance est perçue par les étudiants comme l’objectif final de l’apprentissage. Enseigner aux élèves une mentalité de croissance peut avoir des effets positifs sur eux en termes de méthodologie, d’engagement et de rétention. Gauthier Lebbe, Inbound Marketing Manager chez Wooclap, une start-up belge qui fait des smartphones des outils engageant et adaptés à l’apprentissage, propose 5 façons d’aider les étudiants à développer un growth mindset. 3. Proposer plus de modèles de classes d’innovation Nous avions précédemment parlé de la classe d’innovation de Don Wettrick et des possibilités qu’elle offrait pour l’enseignement supérieur. Les cours d’innovation aident les étudiants à s’engager davantage dans le processus d’apprentissage. Ils les aident à développer une grande curiosité pour les problématiques qu’ils veulent résoudre. Ils les aident également à développer une expertise de haut niveau en un temps assez remarquable. Ils les aident à utiliser des outils technologiques et de nouvelles pratiques pour atteindre leurs objectifs. Enfin, ils aident les étudiants à travailler ensemble sur des projets et à gérer les objectifs qu’ils se sont fixés. Les classes d’innovation correspondent à 100% aux besoins actuels sur le marché du travail et aux nouvelles fonctions les plus demandées telles que les emplois hybrides. 4. Le modèle de Growth Tribe Growth Tribe est la première académie européenne de growth hacking basée à Amsterdam. Plus que le growth hacking, l’académie forme des personnes de tous âges à la maîtrise de compétences qui leur permettront de s’adapter rapidement à de nombreux types de situations réelles en organisation, en entreprise etc. Vu la croissance rapide de cette académie en si peu de temps (2 ans), il est intéressant d’analyser son cas et d’extraire des idées et des structures pouvant être appliquées aux établissements d’enseignement supérieur.Ce qui fonctionne à fond chez Growth tribe, c’est leur pédagogie d’apprentissage basée sur des projets ou project based learning. L’académie est contactée par des entreprises (généralement de grandes entreprises) qui ont besoin d’optimiser leurs processus, de résoudre des problèmes ou d’atteindre certains objectifs. Ainsi, les apprenants forment des petites équipes et appliquent immédiatement ce qu’ils apprennent lors de conférences et de discussions sur ces situations réelles en ayant accès à un budget et aux responsables des entreprises. Ce qui est plus intéressant dans le modèle de Growth Tribe, c’est la culture des données, du retour d’information et de l’optimisation que les apprenants doivent intégrer pour pouvoir évaluer leurs apprentissages tout au long du parcours ou encore pour s’adapter aux nombreuses situations réelles de problem solving auxquelles ils prennent part avec les entreprises. Une académie comme Growth Tribe, en plus d’accélérer l’apprentissage de ses apprenants sur un pannel de compétences large, assure aux entreprises la maîtrise dont ses “étudiants” font preuve sur des situations complexes. Job assuré (ou promotion, beaucoup d’entreprises commencent à y envoyer leurs employés afin de se former) à la sortie ! 5. “Hybrider” l’administration de l’institution Enfin, pour revenir à l’argument de Joseph E. Adoun sur la nécessité pour les institutions d’hybrider leurs programmes d’apprentissage, nous pouvons aller encore plus loin. Les établissements peuvent modifier leurs propres processus et organisation internes pour améliorer constamment leurs programmes d’apprentissage et faire correspondre parfaitement les connaissances acquises par leurs étudiants aux besoins actuels et futurs du marché. Cela signifie la mise en place d’équipes d’administrateurs, telles qu’une growth team, capable d’évaluer le marché et les innovations et d’adapter les programmes d’apprentissage en conséquence. Cela implique également de former ses professeurs et ses administrateurs pour

    5 Façons de Préparer les Étudiants aux Hybrid Jobs
  • 23 novembre 2018 Temps de lecture : 6 minutes
    Hybrid Jobs : la crise de l’Enseignement supérieur ?

    Bon la crise, on y va peut être un peu fort … quoique. On ne va pas rabâcher la même histoire sur l’impact qu’a pu avoir la tech sur nos manières de se comporter, de vivre, de consommer et d’apprendre tant il est considérable. Cette histoire on peut la lire tous les jours. Les emplois aussi en prennent un sacré coup. “C’est la faute de l’IA tout ça !” ou “les robots nous envahissent !” sont deux exclamations qu’on a certainement tous déjà entendu plus d’une fois. Pour ou contre, comme vous le souhaitez. Le fait est que le développement de nouvelles technologies et de nouvelles manières de travailler facilitent les actions et les tâches de tout un chacun … jusqu’à supprimer des fonctions aujourd’hui considérées comme obsolètes. 800 millions de jobs sont à risque, insiste McKinsey. Nous on dit “Calma, lisez bien. Des emplois détruits c’est aussi 3 fois plus d’emplois créés.” Les Hybrid jobs Ces emplois créés, ils ont un nom : on les appelle les Hybrid jobs. Et vingt dieux, on en voit de nouveaux tous les jours. D’où ils sortent ? D’un contexte technologique précis et d’un besoin de telle ou telle nouvelle position dans les nouveaux types d’organisation et process internes. La solution d’analyse Burning Glass Technologies a concocté un petit dossier à ce sujet pour mieux comprendre ces nouveaux emplois et, surtout, à quelle vitesse leur demande croît (plus de 250 000 demandes sans réponses l’année dernière). Le truc, parce que forcément, il y a un truc, c’est que ces positions ouvertes sont caractérisées par un contexte technologique extrêmement variable, voire volatile, suivant des tendances allant à toute allure. Les répondants compétents ont donc des profils plus pragmatiques, à jour sur ces changements de tech et surtout surtout (!) des personnes capables de s’adapter rapidement. On parle là de l’utilisation de nouveaux outils ou de nouvelles manières de travailler (varier les équipes de travail etc.). Le problème dans l’Enseignement supérieur Dans l’Enseignement supérieur, on s’entend, la rapidité d’exécution et d’adaptation aux nouveaux contextes technologiques reste un point faible. Des efforts sont produits, c’est sûr et la situation s’améliore ! Mais le véritable soucis est que n’importe quelle compétence apprise par un étudiant à un moment T est obsolète sur le marché du travail. Paradoxal mon cher Watson, alors qu’une des missions principales de l’éducation supérieure, comme le décrivent Bo Xing et Tshilidzi Marwala, est de “permettre aux étudiants d’accéder aux dernières innovations et connaissances.” Il n’est même pas question du développement d’un esprit critique chez l’apprenant quand des études montrent que les étudiants tendent plutôt à ressortir des termes donnés par les professeurs en cours. L’obsolescence des compétences par rapport aux demandes du marché n’est pas absolue. Toutes les entreprises n’ont pas atteint leur potentiel technologique, mais c’est le cas pour les entreprises les plus performantes et les plus ouvertes aux ambitions et perspectives d’évolution. Mazette ! Attention ! Il n’est pas question de mettre la faute sur le diplôme ou l’institution, ceux-ci étant des véritables laissez passer pour plus de 70% des entreprises (à noter cependant qu’il ne l’est plus pour certaines boîtes à succès). Il est néanmoins grand temps de réformer le système comme on peut afin de proposer un modèle d’école/université aptes à proposer une éducation constamment mise à jour avec les demandes du marché. Le besoin est urgent, surtout quand des spécialistes tels que Clayton Christensen affirment que d’ici 10 à 15 ans, au moins 50% des 4,000 colleges américains auront déclarées banqueroute. Aider les apprenants à être proactifs De nombreux modèles sont développés et utilisés aujourd’hui sur du K12 ou en formation professionnelle. Des modèles qu’il faut adapter au secteur de l’enseignement supérieur. On pense à la classe inversée, au project based learning finlandais (ou apprentissage basé sur le projet), ou encore aux innovation classrooms. À cela s’ajoute de nombreux outils tels que les eportfolios, offrant la possibilité aux apprenants de prendre l’ascendant, d’établir un plan rationnel, une logique, de leur parcours académique et professionnel. Des transformations des organisations internes et des processus La mise en jour des connaissances transmises dans l’enseignement supérieur est lente. Selon David Arnoux, de l’académie néerlandaise Growth Tribe “Les curriculum prennent plusieurs années à changer.” Accélérer tout cela est une tâche compliquée, il est vrai, mais elle est nécessaire afin d’assurer un apprentissage de compétences ayant un réel impact dès la sortie de l’école dans la vie professionnelle. Si une veille des nouvelles technologies et compétences doit être appliquée, soit, allons-y. Il faut des équipes dédiées à ce but. Les learning designers, professeurs et administrateurs des institutions tels que les gestionnaires d’accréditations doivent être au point et formés aux nouvelles technologies. Une fois la transformation opérée, de nouveaux rôles, des hybrid jobs, apparaîtront au sein des universités alors que d’autres, déjà existantes, prendront plus d’ampleur. Conclusion : le contexte est déjà là Nous en avions parlé avec le Dr Keith Pond, Directeur d’EOCCS. Aujourd’hui encore, les administrateurs et autres acteurs pédagogiques restent moins écoutés que les professeurs/chercheurs. Cela est dû à une longue tradition selon laquelle l’Enseignement supérieur privilégie la recherche à la pédagogie. Le paradigme change, on le sait. Les accréditations internationales telles que l’AACSB ou encore EQUIS on enclenché le pas dès 2016, promouvant l’innovation et un focus sur l’apprentissage et la pédagogie, via l’Assurance of Learning notamment. Alors bon la crise de l’enseignement supérieur, on y va peut être un fort … Disons plutôt qu’elle arrive à un carrefour auquel une décision claire, nette et impactante doit être prise. Surtout si ce secteur veut être1) en mesure d’aider ses apprenants à rattraper le retard technologique2) leur permettre de développer une adaptabilité sans faille ainsi que des compétences qui les aideront à continuer à se développer tout au long de la suite du parcours. Un white paper est actuellement en cours de conception sur ce sujet afin de vous apporter plus de détails, plus de concret à ce sujet !

    Hybrid Jobs : la crise de l’Enseignement supérieur ?
  • 17 novembre 2018 Temps de lecture : 3 minutes
    3 Outils Pour Plus De Pédagogie

    Enseigner prend un temps fou. C’est pourquoi il est nécessaire de se demander s’il est possible d’optimiser tout ça. La réponse est oui. Alors comment ? Il faut tout d’abord accepter l’idée que dans l’enseignement, comme dans de nombreuses autres fonctions, il existe des tâches à haute valeur ajoutée et des tâches à faible valeur ajoutée et ce pour le même temps passé dessus. Ces tâches sont généralement très administratives ou répétitives : emailing, rapports, correction, création d’examens, réponses à des questions ne faisant pas forcément avancer le cours … Bon alors cette gestion du temps en fonction des tâches est un problème pour une grande majorité de professeurs. Pour répondre à cela, il existe deux actions : automatiser et optimiser, le but étant de dégager un maximum de temps pour les tâches les plus constructives pour l’apprentissage des apprenants. Pour vous aider, on vous a évidemment déniché 3 outils qui pourraient faire ce travail pour vous. 1. Slack: Communiquez mieux, gagnez du temps La communication entre professeurs, avec l’administration et avec les étudiants est un sujet toujours sensible. Généralement tout a lieu sur une seule et même plateforme (super me direz-vous) : la boîte mail de l’université (moins super me direz-vous et je dis “OUI tout à fait”). L’objectif est d’apporter de la clarté dans tout cela. C’est pour ça qu’il y a Slack, vous pouvez automatiser vos réponses à certaines questions, assurer des conversations privées, recevoir des notifications etc. dans un environnement cool et facile d’utilisation. 2. Sense: Optimiser le feedback Sense est une startup très intéressante qui fait preuve d’une technologie qui vaut le détour. Pour faire simple, la solution permet d’analyser l’ensemble des évaluations des apprenants et de détecter des patterns. À partir de ceux-ci, Sense crée des profils d’évaluations représentant fidèlement l’ensemble de la population apprenante qui ont envoyé leur examen. Disons que vous avez 7 profiles, il ne manque plus qu’à y ajouter vos feedbacks sur ceux-ci plutôt que sur des milliers de copies. 3. Domoscio: Automatisez vos rapports et visualisations de données La BigData et l’adaptive learning semblent en être encore à leurs débuts dans l’Éducation supérieure. Néanmoins, leur importance n’est plus à prouver. Le problème c’est le temps d’organiser un focus sur les données et de les collecter. C’est là que Domoscio devient intéressant. Leur solution permet d’automatiser les collections de données et d’en faire automatiquement des rapports sous forme de visualisation de données. Leur offre ne s’arrête pas là ! Allez y jeter un oeil ! TestWe en petit quatrième ? TestWe peut vous aider à automatiser les corrections de vos examens (dans le cas de QCM, QCU et textes à trous) et à simplifier la création de vos examens. Bon d’accord ce sera pour une autre fois.

    3 Outils Pour Plus De Pédagogie
  • 9 novembre 2018 Temps de lecture : 5 minutes
    Gérer les accréditations : Conseils de Dr Keith Pond

    Être accrédité devient une activité des plus importantes à entreprendre désormais, notamment pour les écoles en quête de renommée et de développement international. Évidemment, la tâche n’est pas simple pour les deans de ces écoles, bien au contraire. Le plus complexe dans l’affaire, c’est l’Assurance of Learning (AoL) et l’amélioration continue. Un objectif clé qu’il faut pouvoir prouver aux comités de revue des différentes accréditations. Le prouver c’est être accrédité. Comment ? Tout est question d’implémenter des process efficaces. On ne se le cache pas, c’est compliqué. Pour les professeurs notamment, pour les managers d’accréditation encore plus ! On a posé la question à une soixantaine de ces managers. Résultat : 83,3% d’entre eux affirment que la la phase d’implémentation des processus et de collection de données est la plus difficile du voyage vers l’accréditation. De plus, 37% disent que la difficulté vient de la communication avec les professeurs et la transmission de données. La collection de données en tant que telle, est pour 51% le véritable enjeu de la profession. On a tenté d’en savoir plus auprès de Keith Pond, Directeur de l’accréditation EOCCS et Senior Lecturer à l’Université Lougborough. L’accreditation management reste un poste assez récent dans l’Éducation supérieure et avec l’entrée fulgurante de la tech dans le milieu, on peut déjà s’attendre à une évolution de celui-ci, affirme le directeur de l’accréditation. Le brand strategist Pour commencer, il faut savoir que les gestionnaires d’accréditations ont accès à beaucoup de données qu’ils doivent collecter, centraliser, organiser et mettre en forme pour la direction. L’objectif étant de faciliter la visualisation des données et, à posteriori, le processus d’accréditation. « Avoir accès à la donnée, c’est très bien, mais qu’en faites vous, » questionne Keith Pond, le directeur de la jeune accréditation EOCCS. éLes managers d’accréditation se démarquent de cette manière, dans l’utilisation de la donnée. Aussi, ils peuvent agir de manière proactive dans les décisions managériales. » On imagine rapidement l’ampleur de la tâche et l’importance de la fonction « d’avant garde, de stratège des écoles », ajoute Keith Pond. « L’Éducation supérieure se comporte de plus en plus comme un marché. C’est pourquoi les managers doivent se montrer stratégiques avec leurs choix d’accréditations. Il est l’acteur qui doit savoir comment exposer l’école dans tous ses atouts, » affirme t-il. En effet, chaque accréditation a un impact sur l’identité d’une école et son développement. Élite, éthique, innovante, eco-friendly ? Aussi, mieux choisir ses accréditations en fonction de ses objectifs c’est assurer une crédibilité, une conformité entre la marque et ce qu’elle fait. « Aujourd’hui, les données collectées par l’accreditation manager sont utilisées par les équipes marketing des écoles, » explique Keith Pond, « la fonction devient ainsi de plus en plus clé pour le développement d’une institution. » Plus d’implication dans l’expérience d’apprentissage Savoir mesurer des metrics, qu’elles soient des données qualitatives ou quantitatives, est au centre de l’Assurance of Learning (AoL). L’AoL est un processus d’amélioration continue de l’apprentissage. C’est aussi une sorte d’indicateur de qualité d’apprentissage, ce qui ne peut pas toujours se mesurer en chiffre exact. Aussi, affirme Pond « collecter des données c’est bien, mais qu’en faites-vous ensuite ? » « Chez EQUIS, les accreditation managers doivent se montrer capable de proposer des moyens d’améliorer l’apprentissage à partir des informations collectées. » « Alors ça devient une évidence, les gestionnaires d’accréditation prennent une place de plus en plus importante dans des dimensions très diverses de l’école, » affirme Keith Pond. Autrement dit, il devient maintenant crucial pour les directions de revoir la place de ces gestionnaires et de les mettre un peu plus au centre des décisions et stratégies. Ce n’est pas une mince affaire, on s’entend. Cette position fait face à beaucoup de problématiques et peu de reconnaissances au sein des écoles de commerce et universités. « Les managers d’accréditations sont beaucoup plus importants qu’ils ne l’ont jamais été, mais je ne suis pas sûr que les directions soient prêtes à mettre académiques et administrateurs sur un même pied d’égalité. Vous avez les administrateurs là et les académiques au-dessus, » raconte Pond. En effet, selon notre étude menée sur une soixantaine de gestionnaires d’accréditation, la principale raison qui rendait la collection des données difficile était la communication avec les autres acteurs du pipe, notamment les professeurs : trop long, peu d’écoute, difficulté de rassembler. Le game changer En conclusion, le poste de responsable de l’accréditation, en évolution constante, va gagner en importance dans les structures des écoles. Il est dans l’intérêt de ces écoles de les aider à faciliter la prise de décision, l’analyse et l’utilisation des données d’apprentissage pour les AoL. L’innovation et la technologie peuvent y jouer un rôle. C’est l’une des visions d’EOCCS. Les initiatives plus innovantes des écoles aident à accomplir deux choses : améliorer l’apprentissage et faciliter la prise de décision. C’est là que les outils technologiques peuvent aider, non pas en essayant de remplacer la pédagogie et de déclencher la « dark version d’une éducation basée sur la technologie », comme le dit Keith Pond, mais en aidant les universitaires et les administrateurs tels que les responsables d’accréditation à améliorer l’expérience d’apprentissage. Dans ce dernier cas, cela signifierait lui faire gagner du temps pour faciliter la collecte de données, lui en laissant plus pour se concentrer sur le grand défi : « que faire avec les données ». Si vous êtes un responsable d’accréditation et que vous vous sentez parfois dans des moments difficiles, n’ayez crainte, votre voyage est rempli de promesses et risque de réserver bien des surprises en termes de possibilités d’action. Keith Pond est directeur de l’accréditation EOCCS et maître de conférences à l’Université de Loughborough. Keith est un véritable puit de connaissances qui croit profondément en un changement vers une Éducation plus innovante. Ses histoires et ses aventures avec EOCCS sont une source d’inspiration pour tous les universitaires et les responsables d’accréditation à la recherche d’une amélioration de l’apprentissage de leurs étudiants.

    Gérer les accréditations : Conseils de Dr Keith Pond
  • 21 septembre 2018 Temps de lecture : 5 minutes
    Comment numériser les examens améliore l’apprentissage?

    Voyez les étudiants comme un grand groupe d’athlètes, des coureurs qui se préparent pour un marathon aux Jeux Olympiques. Des beaux et vigoureux athlètes. Cependant il y a un hic. On ne comprend pas vraiment pourquoi mais leurs entraîneurs ont décidé de leur mettre aux pieds des chaussures bien étrange. Quand on regarde de plus près, on aperçoit des chaussures de ski. Ok. Avec ces chaussures, les entraîneurs poussent les athlètes à courir vite, plus vite qu’Usain Bolt, et longtemps. Sympathique et facile non? Eh bien cette image se retrouve aujourd’hui dans l’Éducation. Bon c’est vrai beaucoup de choses ont changé, de nouvelles pédagogies très intéressantes se développent dans les classes et c’est une bonne nouvelle. Mais les chaussures de ski, elles, sont toujours aux pieds : ce sont les examens. Au-delà d’être un casse tête pour les professeurs en termes de logistiques et de gestion des données académiques, les examens et les notes ont des impacts plus inquiétants sur les étudiants et l’apprentissage. Selon certaines études, la pression sociale et le besoin d’avoir des bonnes notes pour assurer un succès professionnel tend à développer de l’anxiété, des troubles du sommeil voire de la dépression et tend à pousser les étudiants à se fixer uniquement sur les notes plutôt que l’apprentissage. Pire, les étudiants tendent à choisir des voies où l’obtention de meilleurs notes leur paraissent plus simple. Autrement dit un diplôme ou plus une voie professionnelle qui leur facilitent la tâche académiquement puis financièrement. On perd donc tout l’intérêt pour l’apprentissage et le développement de compétences et d’expertise sur des sujets qui les passionnent, pourtant la clé du succès personnel et professionnel. Nice ! En conséquence, on se prend une claque en pleine figure : il n’existe pas de réel lien entre l’apprentissage et les évaluations et notes. Afin de répondre à ce problème de nombreuses méthodes sont apparues. Parmis lesquelles on retrouve les évaluations engageantes, ou engaging assessments, l’apprentissage basé sur la compétence, et l’auto-évaluation. Ces méthodes innovantes croissent de plus en plus et prouvent leur efficacité. Cependant, les notes et examens comme nous les connaissons ne disparaîtront pas du spectrum de l’éducation supérieure. Ce n’est pas une mauvaise chose. Simplement parce qu’ils permettent de manière objective de démontrer les compétences et maîtrises d’un étudiant entrant sur le marché du travail. Mais le problème reste le même, l’apprentissage et les notes et évaluations restent à distance les uns des autres, alors que le but serait de les réunir. On y arrive. Il est nécessaire de pouvoir gérer les notes et les intégrer dans le processus d’apprentissage afin d’aider les professeurs à améliorer l’expérience. D’où les e-Exams ! Ces solutions ne sont pas nouvelles, certes. Elles permettent de numériser les processus d’examens, d’optimiser les temps de création et de correction des examens ainsi que de les faire passer aux étudiants dans un environnement numérique sécurisé. C’est bon ça, mais de cette manière on ne résout pas encore tout à fait notre problème. Alors l’e-Exam a besoin d’un petit coup de frais. Parce qu’en soit, il a tout pour réussir. Il peut permettre aux professeurs de gérer les compétences à cibler par examen, il permet d’améliorer leurs qualités, d’optimiser les processus … Ajoutez-y un outil de visualisation de données personnalisable à l’échelle, et là ça devient plus alléchant, on retrouve un focus pédagogique plus grand. Allé, on y ajoute un peu d’épices, donnez à cet e-Exam les moyens d’automatiser (par l’I.A notamment) le tout et de communiquer ou faciliter la communication avec les étudiants, leur apportant alors de meilleures pistes sur ce qu’il faut mieux apprendre ou comment aller plus loin. Finalement, la petite touch, rendez le adaptable à tous types d’évaluations, par exemple les auto-évaluations et bilan de compétences personnels, et on y est, on ressort avec un environnement numérique permettant de réconcilier notes, évaluations et apprentissage adapté aux étudiants et à la technologie d’aujourd’hui. Bon, en France le débat sur la question du rôle de la technologie dans l’éducation existe. Effectivement, l’éducation ne devrait pas être au service de la technologie. Néanmoins, la tech aujourd’hui permet de donner plus de chances, de mieux apprendre et développer les compétences de nos apprenants. C’est juste un fait. Selon notre étude réalisée sur une centaine de responsables académiques, 50% ont déclaré que la numérisation de leur établissement était inévitable, 50% urgente. 75% ont affirmé que le développement de nouvelles méthodes d’évaluation et de notation était sur leur plan stratégique, ajoutant que la gestion des données d’évaluation était un critère important. Alors voilà, l’e-Exam évolue et démontre qu’il a l’opportunité de régler le problème de dissociation apprentissage/évaluation et notes, qu’il a l’opportunité de mettre les bonnes chaussures aux pieds de nos étudiants, pour qu’ils soient prêt à mettre le paquet tout au long de marathon olympique qu’est leur développement personnel et professionnel. Il faut simplement y jeter un coup d’oeil et l’essayer. Et vous qu’en pensez-vous ? Quelle serait votre solution pour régler ce problème ? Au fait ! Jetez un oeil à notre nouveau livre blanc ! Nous avons analysé les problèmes des méthodes d’évaluation et de notation ainsi que les nouvelles méthodes mises en place pour y répondre. Télécharger le livre blanc

    Comment numériser les examens améliore l’apprentissage?
  • 13 septembre 2018 Temps de lecture : 3 minutes
    Optimiser les corrections par la digitalisation : l’exemple lituanien

    Comme vous le savez, « processer » les évaluations est difficile. Les problèmes de logistique et d’organisation pullulent tout au long du processus. La phase de correction, elle, on s’entend, est un petit cauchemar. Selon une étude, aux États-Unis, les professeurs passent en moyenne 10 heures supplémentaires par semaine sur les corrections de tests. 10 heures. Mais vous le savez peut être déjà. La NEC, la Lithuanian National Examinations Centre, elle aussi le sait. C’est pourquoi cet été, l’organisation nationale lituanienne décida d’utiliser des outils de e-marking dans le but de digitaliser les corrections des examens de physique et d’IT de son « baccalauréat » des étudiants sortant du lycée. Résultat ? L’organisation fut capable de réduire leur temps de correction de 60% . Alors que les épreuves précédentes nécessitaient plus de 5 semaines de travail, la phase de correction ne prit désormais que 2 semaines tout au plus. La correction de l’examen de physique prit d’ailleurs 4 jours tout au plus. Efficace. Le cas de la NEC lituanienne n’est évidemment pas isolé, de nombreuses institutions ont elles aussi choisis de digitaliser partiellement ou complètement leur processus d’?valuation via des e-markers ou des solutions d’e-Exams. Optimiser les processus d’examens revient ? optimiser du temps. Qui dit plus de temps dit plus d’opportunités d’améliorer l’environnement d’apprentissage. Vous l’aurez compris, le temps est pr?cieux. Cependant, on peut toujours faire mieux. Optimiser, c’est très bien. Fournir une optimisation de qualité accompagnée d’outils d’analyses, c’est mieux. C’est exactement ce que les e-Exams sont en mesure de fournir. Comment cela ? Ces solutions permettent d’avoir accès à un large panel de données qualitatives et quantitatives à partir des examens. Un sacré avantage pédagogique facilitant la gestion de l’amélioration continue et des de chaque cours et chaque programme. De plus, ces solutions permettent de faciliter ou automatiser l’organisation et la visualisation des données académiques. L? encore, c’est un avantage certain pour des acteurs tels que les gestionnaires d’accréditation, en charge de l’organisation des processus internes aux institutions. Effectivement, selon notre étude, 83% des gestionnaires d’accréditations ont déclaré que la phase la plus difficile d’un processus d’accréditation était l’implémentation et l’optimisation des processus et de la communication des données académiques. Nous avons aussi observé que 33% des gestionnaires d’accréditations étaient à la recherche d’une solution, d’outils d’Edtech, qui leur permettrait de 1) mieux gérer les données et 2) fluidifier les processus internes. 33%. Un tiers. C’est quand même quelque chose. L’organisation et la visualisation des données sont tout aussi avantageuses pour les directeurs académiques et doyens d’institutions chargés de planifier et valider les innovations pédagogiques actuelles et futures. Là encore, nous l’avons vérifié. 75% des doyens et directeurs académique interrogés considèrent l’innovation pédagogique comme leur priorité numéro une. En conclusion, on observe une tendance croissante sur l’évolution des e-Exams. D’une solution d’optimisation des processus d’examens, l’e-Exam a maintenant l’opportunité de devenir une plateforme de management de l’amélioration continue d’une institution. Chez TestWe, on est à ce stade. Objectif : adapter les exam aux problèmes d’aujourd’hui liés à l’apprentissage. Maximum effort.

    Optimiser les corrections par la digitalisation : l’exemple lituanien
  • 21 août 2018 Temps de lecture : 5 minutes
    Les Meilleurs Blogs & Vlogs à Binger cet été

    Pendant l’été, on se détend c’est vrai. C’est aussi un bon moment pour s’inspirer et revenir en pleine forme et plein d’idées pour la rentrée, être prêt à en mettre plein les yeux aux étudiants. Notre mission ici, c’est de vous aider à vous inspirer. Pour cela, on vous a déniché quelques petites ressources. Des blogs, des vlogs, des petites bijoux pour vous aider à innover dans l’apprentissage. Nerdwriter Voici Evan Puschak, le Nerdwriter. Youtubeur, vidéo-essayiste, il produit des contenus vidéos magnifiques mêlant des analyses socio-économiques, politiques, culturelles et artistiques. Ses vidéos et son style sont devenus si populaires qu’il est devenu indissociable de la montée en puissance des video essays. Idée : Au niveau de l’apprentissage, Nerdwriter est une très bonne source d’inspiration si vous cherchez à diversifier vos méthodes d’évaluation avec vos étudiants. Proposez leur d’étayer leur propos et leur expertise sur un domaine choisi via un vlog, via une video essay. Nous avons déjà écrit une analyse des video essays et leur efficacité dans l’apprentissage. La StartEdUp Innovation de Don Wettrick Alors voici maintenant Don Wettrick. Ses approches pédagogiques sont totalement innovantes et incroyables à entendre. Wettrick propose de complètement repenser les méthodes d’évaluation et de notation de manière à maximiser le potentiel innovant des apprenants. Son succès a été prouvé et salué par de grandes personnalités du monde de l’apprentissage innovant telles que Tim Ferris, Seth Godin or Dr. Tina Seelig. Suivez son blog ici et son vlog. Nous avons notamment étudié ses méthodes, dont le processus ROTH Ira, ressemblant étrangement aux processus de Growth hacking utilisés dans les tech companies. Il est difficile de trouver meilleur exemple d’un entrepreneur de l’apprentissage ayant exploré et testé les possibilités qu’offrait son environnement dans le but de favoriser le progrès de ses étudiants. Idée : testez vous aussi l’Innovation Classroom de Don Wettrick et intégrez le processus ROTH Ira à vos cours ou à vos Learning goals. Cult of pedagogy Cult of Pedagogy est une caverne d’Ali baba. Fondatrice et Rédactrice en Chef du blog, Jennifer Gonzalez (ci-dessous) et ses collaborateurs fournissent des analyses passionnées et très travaillées sur les innovations les plus intéressantes comme sur les points les plus alarmants dans le monde de l’Éducation. Jennifer Gonzalez est une perle rare pour tout enseignant, innovateur ou étudiant qui s’intéresse à l’Éducation de demain. Sur Cult of Pedagogy on retrouve aussi des interviews plus qu’intéressantes de professeurs ou innovateurs ayant expérimenté dans leur classe et leur pédagogie. On y suit le parcours de ceux-ci et le déroulé de leurs expériences. Idée : Alors c’est simple inscrivez-vous à Cult of Pedagogy et écoutez les podcasts. Tim Ferriss Tim Ferriss est un growth hacker… de la vie. Un maître de l’apprentissage accéléré. Au-delà de ses succès d’entrepreneurs ou d’investisseurs, Tim Ferriss est devenu en un temps record écrivain, auteur de plusieurs bestseller ou encore champion d’art martial (kickboxing chinois), le tout en utilisant essentiellement des procédés d’apprentissage accéléré. Suivre son blog, c’est en apprendre plus sur ces procédés et leur modalités d’application. Les livres de Tim Ferris accompagnent très bien ses lecteurs dans leur mise en place d’habitudes facilitant l’apprentissage au quotidien. C’est donc une très bonne source d’idées pour transformer vos contenus de cours et vos programmes d’apprentissage. Idée : écoutez ses podcasts au quotidien ou de manière hebdomadaire, testez ses méthodes sur vous-mêmes puis avec vos étudiants Nous avons aussi rédigé un article sur l’apprentissage accéléré afin de vous faciliter la tâche. Vox et Vox – Borders Les vidéos Vox et leur blog offrent de superbes analyses sur l’actualité politique, économique etc. les sujet abordés sont toujours présentés très précisement et vous apprendront toujours quelque chose d’impressionnant (comme : the (Mostly) true story of hobo graffiti). Vox est un média qui mérite d’être plus lu et vu tant son travail apporte un coup de jeune à l’industrie du journalisme. Vox – Borders est une sous-chaîne de Vox. C’est la véritable claque visuelle. Menées par le journaliste Johnny Harris nominé aux Emmy (voir ci-dessous), les aventures de Vox Borders vous emmènent aux frontières entre pays afin d’y analyser la répercussion de celle-ci sur les contextes et rapports culturels et politiques entre pays. Idée : Vous proposez des cours de géopolitiques ? C’est une ressource d’apprentissage obligée. Vous cherchez de nouveaux formats de projets à délivrer à vos étudiants, en échange par exemple ? C’est la ressource qui peut vous inspirer. Vous souhaitez améliorer l’engagement en classe ? C’est une ressource qui peut vous aider. Bien sûr ce ne sont pas les seules ressources d’apprentissage qui ont le pouvoir d’inspirer. Simplement, chez TestWe, ces blogs & vlogs nous ont gentiment envoyé dans les nuages tant elles sont intéressantes.

    Les Meilleurs Blogs & Vlogs à Binger cet été