Temps de lecture : 5 minutes

9 novembre 2018

Gérer les accréditations : Conseils de Dr Keith Pond

Gérer les accréditations : Conseils de Dr Keith Pond

Être accrédité devient une activité des plus importantes à entreprendre désormais, notamment pour les écoles en quête de renommée et de développement international. Évidemment, la tâche n’est pas simple pour les deans de ces écoles, bien au contraire. Le plus complexe dans l’affaire, c’est l’Assurance of Learning (AoL) et l’amélioration continue. Un objectif clé qu’il faut pouvoir prouver aux comités de revue des différentes accréditations. Le prouver c’est être accrédité.

Comment ? Tout est question d’implémenter des process efficaces. On ne se le cache pas, c’est compliqué. Pour les professeurs notamment, pour les managers d’accréditation encore plus !

On a posé la question à une soixantaine de ces managers. Résultat : 83,3% d’entre eux affirment que la la phase d’implémentation des processus et de collection de données est la plus difficile du voyage vers l’accréditation. De plus, 37% disent que la difficulté vient de la communication avec les professeurs et la transmission de données. La collection de données en tant que telle, est pour 51% le véritable enjeu de la profession.

On a tenté d’en savoir plus auprès de Keith Pond, Directeur de l’accréditation EOCCS et Senior Lecturer à l’Université Lougborough.

L’accreditation management reste un poste assez récent dans l’Éducation supérieure et avec l’entrée fulgurante de la tech dans le milieu, on peut déjà s’attendre à une évolution de celui-ci, affirme le directeur de l’accréditation.

Le brand strategist

Pour commencer, il faut savoir que les gestionnaires d’accréditations ont accès à beaucoup de données qu’ils doivent collecter, centraliser, organiser et mettre en forme pour la direction. L’objectif étant de faciliter la visualisation des données et, à posteriori, le processus d’accréditation.

« Avoir accès à la donnée, c’est très bien, mais qu’en faites vous, » questionne Keith Pond, le directeur de la jeune accréditation EOCCS. éLes managers d’accréditation se démarquent de cette manière, dans l’utilisation de la donnée. Aussi, ils peuvent agir de manière proactive dans les décisions managériales. »

On imagine rapidement l’ampleur de la tâche et l’importance de la fonction « d’avant garde, de stratège des écoles », ajoute Keith Pond.

« L’Éducation supérieure se comporte de plus en plus comme un marché. C’est pourquoi les managers doivent se montrer stratégiques avec leurs choix d’accréditations. Il est l’acteur qui doit savoir comment exposer l’école dans tous ses atouts, » affirme t-il.

En effet, chaque accréditation a un impact sur l’identité d’une école et son développement. Élite, éthique, innovante, eco-friendly ? Aussi, mieux choisir ses accréditations en fonction de ses objectifs c’est assurer une crédibilité, une conformité entre la marque et ce qu’elle fait.

« Aujourd’hui, les données collectées par l’accreditation manager sont utilisées par les équipes marketing des écoles, » explique Keith Pond, « la fonction devient ainsi de plus en plus clé pour le développement d’une institution. »

Plus d’implication dans l’expérience d’apprentissage

Savoir mesurer des metrics, qu’elles soient des données qualitatives ou quantitatives, est au centre de l’Assurance of Learning (AoL).

L’AoL est un processus d’amélioration continue de l’apprentissage. C’est aussi une sorte d’indicateur de qualité d’apprentissage, ce qui ne peut pas toujours se mesurer en chiffre exact. Aussi, affirme Pond « collecter des données c’est bien, mais qu’en faites-vous ensuite ? »

« Chez EQUIS, les accreditation managers doivent se montrer capable de proposer des moyens d’améliorer l’apprentissage à partir des informations collectées. »

« Alors ça devient une évidence, les gestionnaires d’accréditation prennent une place de plus en plus importante dans des dimensions très diverses de l’école, » affirme Keith Pond.

Autrement dit, il devient maintenant crucial pour les directions de revoir la place de ces gestionnaires et de les mettre un peu plus au centre des décisions et stratégies.

Ce n’est pas une mince affaire, on s’entend. Cette position fait face à beaucoup de problématiques et peu de reconnaissances au sein des écoles de commerce et universités.

« Les managers d’accréditations sont beaucoup plus importants qu’ils ne l’ont jamais été, mais je ne suis pas sûr que les directions soient prêtes à mettre académiques et administrateurs sur un même pied d’égalité. Vous avez les administrateurs là et les académiques au-dessus, » raconte Pond.

En effet, selon notre étude menée sur une soixantaine de gestionnaires d’accréditation, la principale raison qui rendait la collection des données difficile était la communication avec les autres acteurs du pipe, notamment les professeurs : trop long, peu d’écoute, difficulté de rassembler.

Le game changer

En conclusion, le poste de responsable de l’accréditation, en évolution constante, va gagner en importance dans les structures des écoles. Il est dans l’intérêt de ces écoles de les aider à faciliter la prise de décision, l’analyse et l’utilisation des données d’apprentissage pour les AoL.

L’innovation et la technologie peuvent y jouer un rôle. C’est l’une des visions d’EOCCS. Les initiatives plus innovantes des écoles aident à accomplir deux choses : améliorer l’apprentissage et faciliter la prise de décision.

C’est là que les outils technologiques peuvent aider, non pas en essayant de remplacer la pédagogie et de déclencher la « dark version d’une éducation basée sur la technologie », comme le dit Keith Pond, mais en aidant les universitaires et les administrateurs tels que les responsables d’accréditation à améliorer l’expérience d’apprentissage.

Dans ce dernier cas, cela signifierait lui faire gagner du temps pour faciliter la collecte de données, lui en laissant plus pour se concentrer sur le grand défi : « que faire avec les données ».

Si vous êtes un responsable d’accréditation et que vous vous sentez parfois dans des moments difficiles, n’ayez crainte, votre voyage est rempli de promesses et risque de réserver bien des surprises en termes de possibilités d’action.

Keith Pond est directeur de l’accréditation EOCCS et maître de conférences à l’Université de Loughborough. Keith est un véritable puit de connaissances qui croit profondément en un changement vers une Éducation plus innovante. Ses histoires et ses aventures avec EOCCS sont une source d’inspiration pour tous les universitaires et les responsables d’accréditation à la recherche d’une amélioration de l’apprentissage de leurs étudiants.

Partager :

Vous pourriez aussi aimer

Vers un permis de conduire 100 % digital : enjeux et perspectives

Vers un permis de conduire 100 % digital : enjeux et perspectives

Créé en 1893, le permis de conduire reste une étape vers la liberté pour les jeunes Français et Européens. Cet examen a connu de nombreuses transformations ces dernières années. De nouveaux lieux pour l’examen du code de la route ont été créés, avec des partenaires privés, entraînant ainsi des possibilités de triche. Mais c’est surtout la numérisation qui a pris une grande importance dans tout le déroulé du permis de conduire. Avec un objectif européen pour 2030 : le permis de conduire numérique. Explications. Des nouveaux lieux pour passer le code de la route Depuis 2016, l’examen théorique a connu une vraie révolution. En effet, le passage de l’épreuve théorique du permis de conduite a été confié à 5 opérateurs privés agréés par le ministère de l’Intérieur. Vous connaissez la Poste mais il y a aussi le bureau Veritas ou encore Dekra. Plusieurs raisons expliquent ce choix. Une réduction des délais d’attente Les candidats devaient patienter plusieurs semaines pour passer l’examen, faute de places disponibles. Cette solution permet d’augmenter le nombre de centres d’examen et d’améliorer les délais d’attente. Des inspecteurs du permis libérés En externalisant la partie théorique, les inspecteurs peuvent se concentrer davantage sur l’épreuve pratique (la conduite). Un maillage territorial performant Les opérateurs privés ouvrent de nouveaux centres dans des zones qui étaient peu desservies auparavant. Cela permet une meilleure accessibilité géographique pour tous les candidats. Une modernisation des examens Les opérateurs privés ont introduit des outils numériques pour gérer efficacement l’organisation des examens. La réservation des créneaux se fait en ligne et les résultats sont rapidement accessibles sur internet. Des pratiques frauduleuses dans les nouveaux centres d’examen du code de la route Si la multiplication des centres d’examen a permis à de nombreux candidats d’obtenir leur code de la route, cela a aussi créé une fraude que certains qualifient de massive. En effet, de nombreuses publications sur les réseaux sociaux proposent d’obtenir son code pour une centaine d’euros. Sans se déplacer. Des examinateurs complices permettent à un individu, qui connaît bien le code de la route, de se présenter à la place de la personne enregistrée.  Quelques heures plus tard, l’attestation de réussite est envoyée pour que le candidat puisse se présenter à une auto-école pour la partie pratique de l’examen. Et c’est cette étape qui a révélé la triche organisée. En effet, malgré l’attestation de leur réussite au code de la route, les candidats ne maîtrisaient pas les connaissances de base, comme la priorité à droite ! Ces alertes des directeurs d’auto-école ont conduit les autorités à partir à la chasse aux fraudeurs, grâce à l’outil Polex (police des examens). Il détecte avec l’utilisation de l’intelligence artificielle des anomalies telles que des taux anormalement élevés de réussite dans des centres. Un outil performant pour participer à la numérisation du permis en toute sécurité Si la numérisation du permis de conduire est inéluctable, le système actuel montre ses limites. C’est ce que révèle le reportage de l’émission Envoyé Spécial. Les enjeux de sécurité des examens en ligne ou en présentiel sont déterminants pour la poursuite de la modernisation de cet examen. TestWe peut apporter de véritables garanties techniques et humaines. En effet, cette plateforme est leader dans la gestion des examens en présentiel ou à distance. Elle peut facilement accompagner la transition vers des examens plus sécurisés mais aussi plus accessibles. Cela fait plusieurs années que TestWe a démontré ses capacités pour prévenir les situations de triche, comme l’utilisation de l’IA lors des évaluations. Une volonté européenne de se doter d’un permis de conduire numérique en 2030 La France n’est pas la seule à vouloir moderniser le permis de conduire : l’Europe veut se doter d’un permis numérique, accessible sur le téléphone portable. Un accord a été conclu le 25/03/2025, en ce sens. Au-delà de cette avancée technologique, des nouvelles règles vont être appliquées comme :  • Une formation sur l’utilisation du téléphone mais aussi la conduite dans des conditions dangereuses ; • Une durée de validité de 15 ans pour les permis moto et auto. Les Européens ont choisi de faciliter la vie des citoyens. Ils se sont dotés d’un arsenal de règles pour une plus grande sécurité routière avec une stratégie Vision zéro : moins d’accidents de la route, moins de blessés ou de morts sur les routes. Un site internet pour les démarches pour obtenir un permis de conduire Les autorités françaises ont mis en place un site internet qui accompagne le candidat au permis de conduire. De l’inscription à l’examen du permis de conduire au renouvellement du document, il est possible de suivre l’évolution du dossier.  Ce site est aussi connecté à d’autres plateformes gouvernementales comme celui de l’immatriculation des voitures ou de la délivrance des passeports et cartes d’identité.

Le CPF en 2025 : ce que la loi de finances change pour votre formation

Le CPF en 2025 : ce que la loi de finances change pour votre formation

Le Compte personnel de formation ou CPF connaît de nouvelles évolutions avec la loi de finances de 2025. Les changements sont notables, pour les salariés comme pour les employeurs. Si la participation forfaitaire a augmenté de quelques euros, de nouvelles modalités pour suivre les formations sont possibles. Faisons le point sur les principales modifications du CPF version loi de finances 2025. Qu’est-ce que le compte personnel de formation ? Le CPF existe depuis le 1er janvier 2015, suite à la loi n°2014-288 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale. Ce nouveau dispositif permet au salarié de s’occuper lui-même de sa formation et de connaître le montant des sommes disponibles. L’employeur ne doit plus donner son accord. LE CPF remplace le DIF, le droit individuel à la formation qui concernait exclusivement les salariés en CDI. Toute personne active peut utiliser son CPF (salariés, indépendants, fonctionnaires ou demandeurs d’emploi). C’est la grande différence entre les deux dispositifs. Le CPF a connu une évolution majeure : depuis 2019, le compte s’exprime en euros et non plus en heures. Le fonctionnement du compte personnel de formation Chaque année travaillée crédite le CPF de 500 € dans la limite d’un total de 5 000 €. Vous pouvez utiliser les fonds pour financer : Pour accéder à son CPF, il est nécessaire d’utiliser la plateforme moncompteformation.gouv.fr Les changements du CPF avec la loi de finances 2025 L’évolution du CPF impacte aussi bien les employeurs que les salariés. La loi de finances 2025 modifie le CPF pour les salariés Une chose ne change pas : il n’est pas possible de mobiliser son CPF une fois retraité. Il est donc recommandé d’utiliser ses droits avant de finir sa vie professionnelle. L’augmentation du reste à charge pour le salarié  À compter du 1er janvier 2025, le reste à charge obligatoire passe de 100 € à 102,23€. Cette participation financière obligatoire (PFO) existe depuis le 2 mai 2024.  Des exceptions ont été prévues pour :  Le passeport des compétences renforcé Cet outil, qui est aussi disponible sur le site dédié, permet aux utilisateurs de centraliser toutes les informations concernant les formations et de valoriser leurs compétences. Plus de formations éligibles au CPF C’est une bonne nouvelle pour les salariés : plus de formations sont éligibles via le CPF,notamment dans le numérique, les langues étrangères ou le management. Les formations liées à la transition écologique ou énergétique bénéficient d’une attention particulière. La flexibilité des formats de formation Les modalités de suivi de formation ont évolué depuis la pandémie du COVID-19 : il est possible de suivre un apprentissage en distanciel avec des formats en ligne. Mais aussi de manière hybride avec une partie en présentiel et une autre en distanciel, comme cela est possible avec la plateforme TestWe. Des restrictions pour le financement de certaines formations Depuis le 16 février 2025, selon la loi de finances 2025, seules les formations ACRE (Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise) menant à une certification RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) ou RS (Répertoire spécifique) restent éligibles au CPF. Avant cette date, il était possible de suivre une formation non certifiante, mais face aux abus, cela a été restreint. Attention : le financement du permis de conduire est limité au premier permis obtenu. Une exception : le permis remorque ou BE qui continue à être financé pour les titulaires du permis B.  La loi de finances 2025 apporte des modifications pour les employeurs La loi de finances 2025 pour le CPF concerne aussi d’autres publics que les salariés. Voici les informations à retenir, qui vont toutes dans le même sens : financer la formation du salarié L’employeur peut apporter des financements supplémentaires Le chef d’entreprise peut décider d’abonder le CPF. Cela peut être prévu dans des accords collectifs, mais des financements complémentaires peuvent être mobilisés. Le maintien de la rémunération pendant la formation C’est une possibilité intéressante quand la formation a lieu pendant le temps de travail. L’employeur peut décider de maintenir la rémunération pour éviter le salarié ne connaisse une baisse de revenu. La prise en charge de la participation forfaitaire obligatoire (PFO) Alors que la PFO a augmenté lors de la dernière loi de finances de 2025, le chef d’entreprise a la possibilité de payer ces 102,23 €. Cela montre son implication dans la réussite de cette formation, alors même que celle-ci n’a aucun rapport avec le domaine d’activité de la société. Depuis que le CPF est géré personnellement par le salarié, l’employeur ne peut imposer le thème d’une formation. 

Baccalauréat 2025 : une numérisation complète du processus d’inscription et de correction

Baccalauréat 2025 : une numérisation complète du processus d’inscription et de correction

La démarche de candidature pour le baccalauréat 2025 est entièrement numérisée en France, tout comme la gestion des copies et des corrections. Un exemple qui montre à quel point l’Éducation accélère sa transformation numérique, vers des process plus simples et plus fiables pour les établissements comme pour les candidats. Numérisation du baccalauréat : des enjeux de fiabilité et d’accessibilité Une seule plateforme de l’inscription à la consultation des copies En France, la plateforme Cyclades (Cycles automatisés des examens et concours) gère les inscriptions et l’organisation des examens, notamment le bac. Elle est en place depuis 2020. Chaque candidat crée un compte pour accéder aux différentes fonctionnalités de la plateforme, comme l’inscription aux épreuves ou la consultation de ses copies du bac. En effet, une fois les copies rendues, le proviseur de l’établissement se charge de les numériser. Les correcteurs corrigent ensuite les copies anonymisées. À noter : seuls les candidats libres doivent s’inscrire au bac via Cyclades. Pour les élèves scolarisés, c’est l’établissement qui gère les inscriptions. Des procédures dématérialisées plus simples et plus sécurisées Les avantages de ces démarches numérisées concernant le baccalauréat profitent à tous, aux établissements comme aux élèves. Pour les candidats, utiliser une seule plateforme permet de regrouper toutes les procédures au même endroit, en tenant compte des difficultés liées à la fracture numérique. Pour cette raison, les concepteurs de Cyclades l’ont rendue accessible sur tous types d’appareils (ordinateur, tablette et smartphone). Du côté des établissements, la numérisation limite les erreurs de saisie et fait gagner un temps considérable. Enfin, la plateforme est entièrement sécurisée et conforme au RGPD (règlement général de protection des données). Toutes ces fonctionnalités, TestWe les propose aussi avec son outil d’examen à distance sécurisé. La transformation numérique du secteur de l’éducation, un processus qui s’accélère La numérisation des examens nationaux prend de l’ampleur dans le monde Si la transformation numérique du bac fut progressive en France, avec un dernier coup d’accélérateur après la pandémie de Covid-19, les pays anglo-saxons ont pris de l’avance. Les inscriptions aux examens nationaux sont déjà numérisées depuis les années 2000 au Royaume-Uni et aux États-Unis. Et la progression continue ! Parmi les exemples plus récents, on peut citer le Maroc qui a annoncé la numérisation complète des démarches de candidature pour le bac 2025. Les candidats marocains scolarisés et les candidats libres doivent désormais, eux aussi, utiliser une plateforme dédiée pour valider leur inscription à l’examen.En savoir plus : Baccalauréat 2025 : Les candidats appelés à vérifier et valider leurs informations en ligne Et s’il était possible de passer le baccalauréat en ligne et à distance ? Dans la foulée des inscriptions numérisées, des pays comme l’Estonie ou la Finlandepermettent le passage de certains examens nationaux en ligne (exemple du MatriculationExamiantion, l’équivalent du bac finlandais). Les épreuves se déroulent via un ordinateur, la plupart du temps dans un centre d’examen et dans une salle surveillée (des modalités que TestWe est aussi en mesure de proposer). En France, à l’heure actuelle, les épreuves du bac se déroulent toujours en présentiel et sur des copies au format papier. Cela vaut aussi pour les candidats qui préparent le bac via l’enseignement à distance. Mais si le passage du bac en ligne était une prochaine étape de la transformation digitale du secteur de l’éducation ? Cela impliquerait le recours à des outils encore plus sécurisés et anti-triche. Les experts des examens à distance, comme TestWe, sont déjà prêts à accompagner les établissements et les élèves vers cette évolution.

Voir plus d'articles →