Comme toutes les innovations, les plateformes d’examens en ligne connaissent encore quelques freins à l’usage. Des idées reçues qui, pour certaines, ont la vie dure. Voici une nouvelle série d’interrogations auxquelles nous sommes encore fréquemment confrontés… Et leurs réponses.
L’apprentissage des outils de conception d’examens en ligne, c’est compliqué ?
Depuis le COVID et les confinements, l’appropriation des outils d’enseignement à distance a connu un énorme coup d’accélérateur. Les élèves, mais aussi les enseignants, ont dû s’adapter en quelques semaines à cette situation exceptionnelle. Les plateformes d’examens en ligne ont donc bénéficié de cet apprentissage forcé.
Aussi, le design et l’ergonomie des différents espaces (candidat/enseignant) sont orientés utilisateur. De plus, des journées de prise en main des différents logiciels et applications de passage d’examens sont prévues avant le jour J du concours. C’est ce que font les organisateurs de SESAME (concours de grandes écoles de commerce).
Tous les candidats ne pourront pas accéder à la plateforme d’examens en ligne
Selon une étude du Labo Société Numérique et de l’ANCT (Agence nationale de Cohésion des Territoire), près d’1/3 des français seraient éloignés du numérique. On pense évidemment aux seniors mais l’enquête cite aussi des études sur les « natifs du numérique » : ces jeunes générations qui peuvent être en difficulté face à certains usages comme les services numériques administratifs ou officiels.
Là aussi, il est possible de mettre en place des solutions rendre un examen à distance accessible à tous les publics. Par exemple : pour la certification en langues CLOE (CCI de France), les candidats en difficulté avec le numérique peuvent être accompagnés par des médiateurs dans les centres d’examen.
Comment cela se passe avec le RGPD et les données personnelles de candidats ?
La CNIL (commission nationale informatique et liberté) a publié des préconisations sur la protection des données personnelles dans le cadre des examens à distance. Et la plateforme TestWe respectait déjà l’ensemble de ces recommandations avant même que la CNIL ne livre son rapport. Ainsi, les données du candidat sont gérées par l’organisateur de l’examen. Elles sont conservées uniquement pour respecter le cadre légal de l’épreuve, le temps que le temps des recours possibles soient purgés, par exemple.
Si j’ai des problèmes techniques, en tant qu’organisateur de l’examen en ligne, je vais me retrouver seul face aux difficultés des candidats ?
Pour respecter l’équité entre les candidats, il est indispensable que personne ne soit empêché ou gêné par un problème technique. Une plateforme d’examen à distance doit prévoir un support avant, pendant et après les épreuves. C’est le cas de TestWe : nous avons maintenant l’expérience de l’organisation d’épreuves en ligne.