Avec la généralisation du contrôle continu et l’organisation de formations par modules, le nombre d’évaluations a augmenté. Pour le professeur ou le formateur, cela se traduit par une multiplication de la conception d’examens ou de tests. Et cela mobilise du temps, pour trouver toujours plus d’idées de questions. L’Intelligence Artificielle permet d’accompagner les concepteurs d’examens avec de nombreux avantages. Explications et bonnes pratiques.
Dis-moi quel est ton sujet, je trouverai des questions
L’intelligence artificielle, ou IA générative, crée des contenus et trouve des questions, selon les sources qui lui sont proposées. Ainsi, pour un formateur ou un enseignant, plusieurs solutions sont possibles.
Indiquer un sujet général
Un cours ou un module peut porter sur une thématique très générale, par exemple « l’économie après la Seconde Guerre mondiale ». Pour obtenir des questions, il suffit d’indiquer simplement ce sujet.
Proposer son cours comme base de connaissance
Cette méthode est utile pour savoir si les élèves ont bien assimilé un cours. Elle consiste à demander à l’IA de générer des questions basées uniquement sur le support présenté en classe.
Un document de référence comme source
Les dernières générations d’IA génératives peuvent intégrer des documents assez volumineux : des thèses, des normes ou des documentations techniques par exemple. Les questionnements sont alors générés sur la base de ces informations.
Un précédent examen sur le même sujet
La recherche de nouvelles questions pour un QCM peut s’avérer particulièrement fastidieuse dans le cas où le programme n’a pas changé, et si le contenu du module est le même d’une année sur l’autre. Et l’on peut compter sur l’agilité de certains étudiants pour récupérer les épreuves de l’année précédente ! Il faut alors imaginer de nouvelles questions chaque année. Il suffit dans ce cas de passer une consigne claire à l’IA : « sur la base de ce QCM (celui de l’an dernier), propose-moi de nouvelles questions, originales ».
La validation de l’épreuve reste à son concepteur
L’intelligence artificielle ne doit pas remplacer le professeur ou le formateur. « Copier/coller » la production d’un outil d’IA générative serait une erreur majeure, même si le procédé semble particulièrement efficace. Attention à l’effet « wahou ! » de certains outils.
L’IA peut commettre des erreurs
Si l’erreur est humaine, elle concerne aussi les IA génératives. La raison principale est propre au fonctionnement de ces outils. Basée sur l’analyse de sources, la création des questions et des réponses peut reprendre des informations imprécises voire fausses. Ainsi, un sachant ou un pédagogue doit toujours valider les épreuves avant de les transmettre aux candidats.
Ajouter une touche personnelle
Le meilleur usage de l’IA pour la conception d’examens est sans doute de s’en servir comme d’une base de travail. Le professeur finalise ensuite l’ensemble de l’épreuve en ajoutant, supprimant et corrigeant des éléments proposés par l’outil. Cela permet de gagner du temps, d’éviter « l’angoisse de la page blanche » et de conserver la spécificité ou l’état d’esprit de son enseignement.
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