Temps de lecture : 5 minutes

17 juillet 2018

Quel futur pour les professeurs face à l’Intelligence Artificielle ?

Quel futur pour les professeurs face à l’Intelligence Artificielle ?

Anthony Seldon est un expert britannique dans le domaine de l’éducation. En 2017, il a provoqué le buzz en déclarant que d’ici 2027, l’Intelligence Artificielle remplacera les professeurs en se fondant sur une analyse riche en études de cas.

Cette déclaration peut être évidemment perçue comme agressive de prime abord car les propos de l’auteur peuvent être déformés si l’article n’est pas lu dans son intégralité. Parce qu’une chose est sûre, l’I.A ne remplacera jamais les professeurs.

Les professeurs continueront de jouer un rôle crucial pour encore de nombreuses années

Certes, l ’I.A menace de nombreux emplois : 800 millions selon une récente étude de l’entreprise de conseil McKinsey. Ces emplois en voie de disparition ne sont pas perdus dans l’absolu, car l’I.A, la numérisation et la robotisation de l’économie en créeront bien plus. C’est notamment l’avis de Gartner, entreprise de conseil et de recherche américaine.

L’étude de McKinsey prouve que les emplois sont menacés. Les domaines concernés sont très différents, passant de l’analyse financière à la médecine.

La pédagogie, elle, est un secteur qui ne fait absolument pas parti de cette “wanted list”. L’argument principal étant qu’elle consiste en la pratique des relations humaines et l’application de compétences douces, plus communément appelées soft skills.

Comme l’explique bien l’oeuvre de Yuval Noah Harari, Sapiens, ce qui fait de nous des Hommes c’est notre capacité à se raconter des histoires, à projeter des réalités conçues et à développer l’intersubjectivité. Cette dernière est le fondement de l’éducation, de la formation, du langage, de la créativité et de l’innovation. Or, l’intersubjectivité est une compétence inconcevable pour l’I.A.

Une chose est sûre, les professeurs joueront un rôle crucial dans l’Éducation et la pédagogie n’en deviendra que plus passionnante.

Cependant, cela ne signifie pas que la technologie devrait rester en retrait, bien au contraire …

L’I.A aidera les professeurs à se concentrer sur ce qui compte vraiment

Si vous allez plus loin dans l’étude de Seldon, vous vous rendrez compte qu’il soulève des points intéressants. Tout d’abord, le développement de l’I.A comme assistant au professeur. C’est là que 1. l’I.A devient un outil moteur de l’amélioration continue de l’apprentissage et 2. l’I.A révolutionne le métier de pédagogue.

En quoi ?

Aujourd’hui ceux-ci perdent beaucoup de temps à effectuer des tâches à faible valeur ajoutée. On parle ici de la création et la correction des examens, du management des logistiques, de l’emailing et des tâches administratives basiques.

Cependant, ces activités ne sont absolument pas liées à l’apprentissage.

C’est à ce niveau que les assistants I.A résolvent ce problème. Comment ? En fournissant plusieurs services :

  • l’automatisation de la collection, du traitement, et de la visualisation des données académiques. Ceci facilite la compréhension de l’apprentissage des élèves par les professeurs, favorisant ainsi le travail pédagogique. Ces solutions sont communément appelées Learning Analytics et Multimodal Learning Analytics (pour en savoir plus c’est ici).
  • l’automatisation des corrections et la facilité de créer des examens.
  • l’automatisation des tâches administratives telles que les emailing, les envois de copies etc.

C’est le point développé par Rose Luckin, professeur à University College London Knowledge Lab, dans une étude de 2017 : aider les professeurs à optimiser leur travail afin de se concentrer sur l’innovation pédagogique ; c’est LA mission de l’I.A dans l’Éducation de demain.

En dernier lieu, l’I.A comme assistante est une solution oblige face au manque croissant de professeurs, que ce soit au Royaume-Uni, en Europe ou aux États-Unis, ainsi qu’un outil de promotion d’une profession de plus en plus “entrepreneurs du savoir” et excitante.

L’I.A ne remplacera jamais les professeurs

Dans tous les cas, le numérique n’est pas en mesure d’entrer en compétition avec le cerveau humain et sa maîtrise des relations humaines.

Interviewée par le média Futurism, Rose Luckin déclare : “Je ne crois pas que les robots puissent être en position d’appliquer le large panel de tâches qu’un professeur humain peut accomplir quotidiennement. Et je ne crois pas non plus qu’un robot développera le même vaste répertoire de compétences qu’un professeur possède”. Luckin n’est pas la seule à affirmer cela. De plus en plus d’analyses neuroscientifiques arrivent aux mêmes conclusions révolutionnaires.

  • Paul Reber, professeur de psychologie à la Northwestern University déclare que “La capacité de stockage d’informations du cerveau humain est virtuellement illimitée et ne s’épuise jamais”.
  • George Dvorsky, reporter senior chez Gizmodo: un média spécialisé dans les nouvelles technologies, affirme que la capacité de mémoire du cerveau humain équivaut à un quadrillion de bytes : ce qui finalement équivaut au stockage d’Internet dans sa totalité.
  • Terrence Sejnowski, professeur au Salk Institute déclare : “Nous avons découvert que la clé permettant d’accéder à la structure de fonctionnement des neurones, dans l’hippocampe, qui avec si peu d’énergie font preuve d’une puissance de calcul impressionnante. Nos nouvelles analyses de la capacité mémorielle du cerveau humain estiment la capacité mémorielle du cerveau humain à une fourchette supérieure à celle d’Internet”.

C’est une révolution dans le domaine de la neuroscience qui ne fait que commencer.

Enfin, le rapport de McKinsey le démontre : . lLes emplois les plus recherchés et les moins remplacés par les robots et intelligences artificielles seront ceux qui impliquent une expertise des relations humaines et la maîtrise de compétences douces. Des compétences telles que la créativité, l’empathie, la pensée critique ou le travail d’équipe et la communication. Ça tombe bien, les professeurs entrent exactement dans cette catégorie !

Partager :

Vous pourriez aussi aimer

Vers un permis de conduire 100 % digital : enjeux et perspectives

Vers un permis de conduire 100 % digital : enjeux et perspectives

Créé en 1893, le permis de conduire reste une étape vers la liberté pour les jeunes Français et Européens. Cet examen a connu de nombreuses transformations ces dernières années. De nouveaux lieux pour l’examen du code de la route ont été créés, avec des partenaires privés, entraînant ainsi des possibilités de triche. Mais c’est surtout la numérisation qui a pris une grande importance dans tout le déroulé du permis de conduire. Avec un objectif européen pour 2030 : le permis de conduire numérique. Explications. Des nouveaux lieux pour passer le code de la route Depuis 2016, l’examen théorique a connu une vraie révolution. En effet, le passage de l’épreuve théorique du permis de conduite a été confié à 5 opérateurs privés agréés par le ministère de l’Intérieur. Vous connaissez la Poste mais il y a aussi le bureau Veritas ou encore Dekra. Plusieurs raisons expliquent ce choix. Une réduction des délais d’attente Les candidats devaient patienter plusieurs semaines pour passer l’examen, faute de places disponibles. Cette solution permet d’augmenter le nombre de centres d’examen et d’améliorer les délais d’attente. Des inspecteurs du permis libérés En externalisant la partie théorique, les inspecteurs peuvent se concentrer davantage sur l’épreuve pratique (la conduite). Un maillage territorial performant Les opérateurs privés ouvrent de nouveaux centres dans des zones qui étaient peu desservies auparavant. Cela permet une meilleure accessibilité géographique pour tous les candidats. Une modernisation des examens Les opérateurs privés ont introduit des outils numériques pour gérer efficacement l’organisation des examens. La réservation des créneaux se fait en ligne et les résultats sont rapidement accessibles sur internet. Des pratiques frauduleuses dans les nouveaux centres d’examen du code de la route Si la multiplication des centres d’examen a permis à de nombreux candidats d’obtenir leur code de la route, cela a aussi créé une fraude que certains qualifient de massive. En effet, de nombreuses publications sur les réseaux sociaux proposent d’obtenir son code pour une centaine d’euros. Sans se déplacer. Des examinateurs complices permettent à un individu, qui connaît bien le code de la route, de se présenter à la place de la personne enregistrée.  Quelques heures plus tard, l’attestation de réussite est envoyée pour que le candidat puisse se présenter à une auto-école pour la partie pratique de l’examen. Et c’est cette étape qui a révélé la triche organisée. En effet, malgré l’attestation de leur réussite au code de la route, les candidats ne maîtrisaient pas les connaissances de base, comme la priorité à droite ! Ces alertes des directeurs d’auto-école ont conduit les autorités à partir à la chasse aux fraudeurs, grâce à l’outil Polex (police des examens). Il détecte avec l’utilisation de l’intelligence artificielle des anomalies telles que des taux anormalement élevés de réussite dans des centres. Un outil performant pour participer à la numérisation du permis en toute sécurité Si la numérisation du permis de conduire est inéluctable, le système actuel montre ses limites. C’est ce que révèle le reportage de l’émission Envoyé Spécial. Les enjeux de sécurité des examens en ligne ou en présentiel sont déterminants pour la poursuite de la modernisation de cet examen. TestWe peut apporter de véritables garanties techniques et humaines. En effet, cette plateforme est leader dans la gestion des examens en présentiel ou à distance. Elle peut facilement accompagner la transition vers des examens plus sécurisés mais aussi plus accessibles. Cela fait plusieurs années que TestWe a démontré ses capacités pour prévenir les situations de triche, comme l’utilisation de l’IA lors des évaluations. Une volonté européenne de se doter d’un permis de conduire numérique en 2030 La France n’est pas la seule à vouloir moderniser le permis de conduire : l’Europe veut se doter d’un permis numérique, accessible sur le téléphone portable. Un accord a été conclu le 25/03/2025, en ce sens. Au-delà de cette avancée technologique, des nouvelles règles vont être appliquées comme :  • Une formation sur l’utilisation du téléphone mais aussi la conduite dans des conditions dangereuses ; • Une durée de validité de 15 ans pour les permis moto et auto. Les Européens ont choisi de faciliter la vie des citoyens. Ils se sont dotés d’un arsenal de règles pour une plus grande sécurité routière avec une stratégie Vision zéro : moins d’accidents de la route, moins de blessés ou de morts sur les routes. Un site internet pour les démarches pour obtenir un permis de conduire Les autorités françaises ont mis en place un site internet qui accompagne le candidat au permis de conduire. De l’inscription à l’examen du permis de conduire au renouvellement du document, il est possible de suivre l’évolution du dossier.  Ce site est aussi connecté à d’autres plateformes gouvernementales comme celui de l’immatriculation des voitures ou de la délivrance des passeports et cartes d’identité.

Le CPF en 2025 : ce que la loi de finances change pour votre formation

Le CPF en 2025 : ce que la loi de finances change pour votre formation

Le Compte personnel de formation ou CPF connaît de nouvelles évolutions avec la loi de finances de 2025. Les changements sont notables, pour les salariés comme pour les employeurs. Si la participation forfaitaire a augmenté de quelques euros, de nouvelles modalités pour suivre les formations sont possibles. Faisons le point sur les principales modifications du CPF version loi de finances 2025. Qu’est-ce que le compte personnel de formation ? Le CPF existe depuis le 1er janvier 2015, suite à la loi n°2014-288 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale. Ce nouveau dispositif permet au salarié de s’occuper lui-même de sa formation et de connaître le montant des sommes disponibles. L’employeur ne doit plus donner son accord. LE CPF remplace le DIF, le droit individuel à la formation qui concernait exclusivement les salariés en CDI. Toute personne active peut utiliser son CPF (salariés, indépendants, fonctionnaires ou demandeurs d’emploi). C’est la grande différence entre les deux dispositifs. Le CPF a connu une évolution majeure : depuis 2019, le compte s’exprime en euros et non plus en heures. Le fonctionnement du compte personnel de formation Chaque année travaillée crédite le CPF de 500 € dans la limite d’un total de 5 000 €. Vous pouvez utiliser les fonds pour financer : Pour accéder à son CPF, il est nécessaire d’utiliser la plateforme moncompteformation.gouv.fr Les changements du CPF avec la loi de finances 2025 L’évolution du CPF impacte aussi bien les employeurs que les salariés. La loi de finances 2025 modifie le CPF pour les salariés Une chose ne change pas : il n’est pas possible de mobiliser son CPF une fois retraité. Il est donc recommandé d’utiliser ses droits avant de finir sa vie professionnelle. L’augmentation du reste à charge pour le salarié  À compter du 1er janvier 2025, le reste à charge obligatoire passe de 100 € à 102,23€. Cette participation financière obligatoire (PFO) existe depuis le 2 mai 2024.  Des exceptions ont été prévues pour :  Le passeport des compétences renforcé Cet outil, qui est aussi disponible sur le site dédié, permet aux utilisateurs de centraliser toutes les informations concernant les formations et de valoriser leurs compétences. Plus de formations éligibles au CPF C’est une bonne nouvelle pour les salariés : plus de formations sont éligibles via le CPF,notamment dans le numérique, les langues étrangères ou le management. Les formations liées à la transition écologique ou énergétique bénéficient d’une attention particulière. La flexibilité des formats de formation Les modalités de suivi de formation ont évolué depuis la pandémie du COVID-19 : il est possible de suivre un apprentissage en distanciel avec des formats en ligne. Mais aussi de manière hybride avec une partie en présentiel et une autre en distanciel, comme cela est possible avec la plateforme TestWe. Des restrictions pour le financement de certaines formations Depuis le 16 février 2025, selon la loi de finances 2025, seules les formations ACRE (Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise) menant à une certification RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) ou RS (Répertoire spécifique) restent éligibles au CPF. Avant cette date, il était possible de suivre une formation non certifiante, mais face aux abus, cela a été restreint. Attention : le financement du permis de conduire est limité au premier permis obtenu. Une exception : le permis remorque ou BE qui continue à être financé pour les titulaires du permis B.  La loi de finances 2025 apporte des modifications pour les employeurs La loi de finances 2025 pour le CPF concerne aussi d’autres publics que les salariés. Voici les informations à retenir, qui vont toutes dans le même sens : financer la formation du salarié L’employeur peut apporter des financements supplémentaires Le chef d’entreprise peut décider d’abonder le CPF. Cela peut être prévu dans des accords collectifs, mais des financements complémentaires peuvent être mobilisés. Le maintien de la rémunération pendant la formation C’est une possibilité intéressante quand la formation a lieu pendant le temps de travail. L’employeur peut décider de maintenir la rémunération pour éviter le salarié ne connaisse une baisse de revenu. La prise en charge de la participation forfaitaire obligatoire (PFO) Alors que la PFO a augmenté lors de la dernière loi de finances de 2025, le chef d’entreprise a la possibilité de payer ces 102,23 €. Cela montre son implication dans la réussite de cette formation, alors même que celle-ci n’a aucun rapport avec le domaine d’activité de la société. Depuis que le CPF est géré personnellement par le salarié, l’employeur ne peut imposer le thème d’une formation. 

Baccalauréat 2025 : une numérisation complète du processus d’inscription et de correction

Baccalauréat 2025 : une numérisation complète du processus d’inscription et de correction

La démarche de candidature pour le baccalauréat 2025 est entièrement numérisée en France, tout comme la gestion des copies et des corrections. Un exemple qui montre à quel point l’Éducation accélère sa transformation numérique, vers des process plus simples et plus fiables pour les établissements comme pour les candidats. Numérisation du baccalauréat : des enjeux de fiabilité et d’accessibilité Une seule plateforme de l’inscription à la consultation des copies En France, la plateforme Cyclades (Cycles automatisés des examens et concours) gère les inscriptions et l’organisation des examens, notamment le bac. Elle est en place depuis 2020. Chaque candidat crée un compte pour accéder aux différentes fonctionnalités de la plateforme, comme l’inscription aux épreuves ou la consultation de ses copies du bac. En effet, une fois les copies rendues, le proviseur de l’établissement se charge de les numériser. Les correcteurs corrigent ensuite les copies anonymisées. À noter : seuls les candidats libres doivent s’inscrire au bac via Cyclades. Pour les élèves scolarisés, c’est l’établissement qui gère les inscriptions. Des procédures dématérialisées plus simples et plus sécurisées Les avantages de ces démarches numérisées concernant le baccalauréat profitent à tous, aux établissements comme aux élèves. Pour les candidats, utiliser une seule plateforme permet de regrouper toutes les procédures au même endroit, en tenant compte des difficultés liées à la fracture numérique. Pour cette raison, les concepteurs de Cyclades l’ont rendue accessible sur tous types d’appareils (ordinateur, tablette et smartphone). Du côté des établissements, la numérisation limite les erreurs de saisie et fait gagner un temps considérable. Enfin, la plateforme est entièrement sécurisée et conforme au RGPD (règlement général de protection des données). Toutes ces fonctionnalités, TestWe les propose aussi avec son outil d’examen à distance sécurisé. La transformation numérique du secteur de l’éducation, un processus qui s’accélère La numérisation des examens nationaux prend de l’ampleur dans le monde Si la transformation numérique du bac fut progressive en France, avec un dernier coup d’accélérateur après la pandémie de Covid-19, les pays anglo-saxons ont pris de l’avance. Les inscriptions aux examens nationaux sont déjà numérisées depuis les années 2000 au Royaume-Uni et aux États-Unis. Et la progression continue ! Parmi les exemples plus récents, on peut citer le Maroc qui a annoncé la numérisation complète des démarches de candidature pour le bac 2025. Les candidats marocains scolarisés et les candidats libres doivent désormais, eux aussi, utiliser une plateforme dédiée pour valider leur inscription à l’examen.En savoir plus : Baccalauréat 2025 : Les candidats appelés à vérifier et valider leurs informations en ligne Et s’il était possible de passer le baccalauréat en ligne et à distance ? Dans la foulée des inscriptions numérisées, des pays comme l’Estonie ou la Finlandepermettent le passage de certains examens nationaux en ligne (exemple du MatriculationExamiantion, l’équivalent du bac finlandais). Les épreuves se déroulent via un ordinateur, la plupart du temps dans un centre d’examen et dans une salle surveillée (des modalités que TestWe est aussi en mesure de proposer). En France, à l’heure actuelle, les épreuves du bac se déroulent toujours en présentiel et sur des copies au format papier. Cela vaut aussi pour les candidats qui préparent le bac via l’enseignement à distance. Mais si le passage du bac en ligne était une prochaine étape de la transformation digitale du secteur de l’éducation ? Cela impliquerait le recours à des outils encore plus sécurisés et anti-triche. Les experts des examens à distance, comme TestWe, sont déjà prêts à accompagner les établissements et les élèves vers cette évolution.

Voir plus d'articles →