Selon l’organisme mondial, 70 % des enfants de moins de 10 ans sur la planète ne savent pas lire un énoncé simple. Une crise majeure de l’apprentissage que veut combattre l’Unicef. Avec comme arme, la technologie au service de l’éducation. L’accès à la connaissance peut être facilité grâce aux plateformes numériques d’enseignement. Explications.
Un hub de l’innovation dans l’éducation
Installé à Helsinki en Finlande, le Centre mondial d’innovation pour l’apprentissage de l’UNICEF a « pour objectif d’accélérer l’accès équitable à des solutions d’apprentissage numérique de classe mondiale et de réunir une communauté mondiale de visionnaires pour construire l’avenir de l’apprentissage ». Dans ce lieu, le Fonds International des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) souhaite exploiter les technologies pour réduire la fracture de l’accès à la connaissance. Mais aussi détecter les innovations de demain, celles de l’éducation du futur.
La fracture numérique présente même dans les pays développés
En France, le baromètre du numérique réalisé sous l’autorité de l’ANCT (l’agence nationale de cohésion des territoires) en 2023 montre que la non-maîtrise des outils du numérique est un frein pour un quart de la population (25 % des personnes interrogées). Et visiblement, même les jeunes peuvent se retrouver en difficulté pour remplir certains formulaires administratifs en ligne. Si ces publics n’ont pas la possibilité de trouver de l’aide ou de l’assistance, alors ils abandonnent. C’est réellement problématique pour obtenir certains droits (CAF, France Travail, etc.).
Les plateformes d’enseignement et d’évaluation à distance comme solution
Plateformes numériques : plusieurs freins levés
La réduction des distances
Avec les plateformes comme TestWe, l’éloignement des centres d’examen et de certification, des campus ou des écoles n’est plus un frein. C’est le principe de la numérisation des formations et de leurs évaluations.
La possibilité d’une assistance
Pour les publics en difficulté, ceux détectés par l’ANCT, les plateformes numériques ne se résument pas à du travail à domicile. Il est tout à fait possible, voire recommandé, d’organiser des cours ou des examens dans un centre de formation dédié avec des médiateurs numériques, par exemple. Leur métier consiste à accompagner les utilisateurs sur la plateforme. C’est par exemple la solution offerte par CLOE : des certifications en langue en présentiel dans des centres de formation des Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI)
Des horaires aménagés
Une formation ou un examen sur une plateforme numérique peut permettre au candidat de gérer son temps comme il le veut. C’est ainsi que des « plages » d’ouverture des sessions sont ouvertes. Les élèves peuvent répondre ou se former quand ils le souhaitent et/ou le peuvent pendant cette période. Cela permet par exemple de répondre au besoin d’aménagement avec un tiers supplémentaire.
Des développements de services orientés vers l’utilisateur
La technologie évolue en permanence. Qui aurait pu prévoir il y a deux ans que l’IA générative allait s’inviter en force dans le secteur du numérique ? Mais les usages évoluent eux aussi constamment. L’apprentissage en mobilité devient une priorité. Dans les années à venir, la formation, les enseignements et les examens se déplaceront sur les smartphones ou les tablette. Trop tôt ? Vous vous souvenez du temps où il fallait rendre ses compositions « sur table » ? Cette époque où personne ne croyait possible de passer des examens à distance et en ligne ? Ce n’était pas au Moyen Âge ! C’était juste avant que le COVID et ses confinements ne mettent un coup d’accélérateur monstrueux à l’apprentissage en distanciel.