OK ! Vous avez certainement dû comprendre que notre société était en plein changement n’est-ce pas ?
La croissance économique en tant que but national est remise en question. Le marché de l’emploi est perturbé par l’apparition fulgurante et continue des robots et intelligences artificielles. Aussi nous demandons nous quelle sera notre place dans l’économie de demain.
On voit apparaître des questions comme :
Finirons-nous par arrêter de travailler ? Devons-nous assurer un revenu universel, notamment pour aider les non-innovants ?
Pas un mouvement de panique mais presque ; on finit par se poser les mauvaises questions. Plutôt que de parler de revenus universels, de l’évolution du marché du travail ou de compétition entre l’IA et nous, nous devrions toujours tenter d’assurer une mobilité sociale, un capital de connaissance en constante croissance et une innovation continue dans laquelle l’humain, le robot et l’intelligence artificielle fonctionne ensemble.
La réponse à ces questions retombe finalement sur le même sujet : l’Éducation.
Dans ce cadre, l’objectif est d’adapter l’Éducation au contexte technologique actuel et à venir. Pour cela, nous devons nous assurer de compléter certaines étapes.
Il est évident que les professeurs devront avoir une connaissance voir une expertise des outils et supports digitaux afin d’avoir un maximum d’outils leur permettant d’innover tout au long de leur parcours pédagogique. Une certaine liberté d’action leur sera aussi requise, c’est notamment le cas en Finlande où les professeurs peuvent développer leur propre techniques d’apprentissage.
C’est l’une des priorités au sien de l’Éducation. Il sera nécessaire de numériser les processus d’examens afin de :
Et c’est ce nous faisons chez TestWe via notre solution d’e-Exam !
Enfin, numériser les processus d’examen c’est aussi éviter de gâcher des tonnes de papiers et des dépenses qui pourraient être évitées.“Bon, maintenant vous me dites que l’Éducation participe à la destruction de l’environnement”Tout à fait ! Selon une étude réalisée aux États-Unis, une école de 10 000 étudiants représente une consommation annuelle de 2,500 arbres et 55,000 gallons de pétrole. Évidemment, cela a un coût : 200 000 dollars par an uniquement pour le papier. Alors ? Pas très “vert” hein ?
Devrions-nous enseigner plus de connaissances de manière plus efficace aux apprenants aujourd’hui ? Beaucoup de questions de ce type sont d’actualité. Ce qu’il faut savoir c’est que la connaissance est maintenant accessible très facilement, gratuitement et en quantité quasi-infinie.
L’objectif, face à ce “bouhaha” de connaissances, vraies ou fausses, c’est de savoir les utiliser, les filtrer et les appliquer dans ses projets et ambitions.
C’est pour cela qu’il est crucial pour l’Éducation de commencer à se concentrer sur l’apprentissage des soft skills.
Soft skills ?
On les appelle aussi compétences comportementales, c’est l’enseignement de valeurs et compétences telles que l’empathie, le travail d’équipe, la pensée critique, le savoir-apprendre, la créativité. On parle alors d’apprentissage et d’entraînement de ces compétences appliqués à des domaines du savoir.
Ces soft skills sont en fait l’avantage compétitif des humains sur les machines et les IA. Privilégier leur apprentissage c’est préparer assurer un avenir au marché de la création d’emplois, un avenir dans lequel les apprenants pourront développer leurs projets de manière proactive, en sachant utiliser robots et IA.
Selon une étude faite aux États-Unis, bien que 90% des parents souhaitent que leurs enfants apprennent le code, moins de 40% des écoles offrent un apprentissage de la programmation. Une situation bien étrange, d’autant plus que les emplois nécessitant une éducation en programmation croissent deux fois plus vite que le reste.
Sans parler du facteur emploi, l’apprentissage du code c’est aussi apprendre le fonctionnement des structures des supports digitaux qui nous entoure, c’est donc plus qu’intéressant à tout point de vue, de la culture générale à l’exécution.
De plus, on parle aussi d’apprentissage de compétences qui vont au-delà du “savoir coder”.
Learning analytics, c’est le buzzword de ce début d’année 2018. Bien que ce soit encore l’aube de l’application des data analytics à l’Éducation, on peut affirmer qu’on a face à nous une véritable caverne d’Ali Baba.
Changer la manière dont on donne les coursLe format des cours traditionnels ne match plus avec les étudiants aujourd’hui. Leurs habitudes, leurs attentes, leur comportement n’est plus en adéquation avec un format de cours classique d’écoute et de prises de notes et ce à tous les niveaux de l’Éducation.
Intégrer des activités de simulations, de jeux de rôles, de travaux d’équipe, de compétition, de brainstorm créatif sur différentes plateformes et à l’aide de différents types de contenus se révèle être inévitable dans la construction de l’Éducation de demain … et d’aujourd’hui.
La Finlande est encore une fois un exemple à suivre. Récemment, le pays a pris la décision de tester la suppression des matières de l’école primaire au lycée afin de les remplacer par des projets didactiques, ludiques et appliqués à des faits et contextes bien précis.
Par exemple : on retrouve des activités de type “La pollution maritime ou comment nettoyer les océans” (c’est un exemple évidemment).
Des types d’activités dans lesquelles les apprenants prennent une place d’acteurs importants en ce qu’ils mettent directement en application ce qu’ils apprennent au cours de projets.
Les résultats sont là, les étudiants apprennent mieux, s’amusent, travaillent mieux ensemble et sont plus engagés en classe … Indirectement, c’est ce genre d’Éducation qui est la clé de la formation des futures générations d’entrepreneurs sociaux comme l’explique Jeremy Rifkin dans son oeuvre The Third Industrial Revolution
Conclusion ? Peu importe la suite des évènements, gardez bien un oeil rivé sur l’évolution de l’Éducation et ses innovations !