Il y a eu la stupéfaction face au débarquement de l’IA générative dans les travaux des étudiants et des élèves, comme pour toute nouvelle technologie. Puis les équipes pédagogiques ont rapidement commencé à s’intéresser aux bénéfices que ces technos pourraient leur apporter. Et ils sont nombreux.
Etudier et comprendre l’IA Générative… pour mieux l’enseigner
Depuis la moitié de 2022, plusieurs équipes ont travaillé sur l’impact de l’IA dans l’éducation ouverte. Un projet porté par le GTnum soutenu par la direction numérique de l’Education. On y trouve des travaux de l’Université de Rennes mais aussi de plusieurs laboratoires de recherche dont le LINE de l’Université de la Côte d’Azur. Leur objectif est d’aider les équipes pédagogiques à enseigner l’IA plutôt que de la repousser. Ces travaux sont accessibles sur le site du réseau-canopé. On y trouve des cahiers de veille, des infographies et des dossiers avec de nombreuses ressources pour aider les professeurs à « enseigner l’IA » comme ce portfolio : Enseigner et apprendre à l’ère de l’intelligence artificielle.
Utiliser l’IA générative comme assistant de l’équipe pédagogique
Si les étudiants et les élèves ont vite vu les gains qu’ils pourraient retirer de l’IA, les enseignants ont été moins « prompts » (sans mauvais jeu de mots) à les détecter. Premier réflexe le rejet, comme pour de nombreuses professions face à l’arrivée de ces nouvelles technologies :
- Peur du changement ;
 
- Crainte d’un remplacement par la machine.
 
Un gain de temps pour les tâches répétitives
Rapidement, l’équipe innovation de TestWe s’est intéressée aux usages possibles de l’IA générative dans l’enseignement. Et notamment autour de la raison d’être de TestWe : la création et la sécurisation d’examens. Deux éléments sont alors ressortis comme chronophages :
- La création de QCM ou plus largement de questions d’examens. (Présentiel ou distanciel) ;
 
- La correction des examens.
 
La création des examens
Prenons l’exemple d’un QCM de 40 questions avec 4 choix, l’enseignant doit produire 200 items au total. Cela prend du temps notamment de recherche dans son cours ou dans une documentation supplémentaire. L’IA générative peut effectuer ce premier « débroussaillage » avec une analyse de documents et la proposition d’une série des questions et de réponses. La puissance de la machine peut réaliser ce travail en quelques secondes.
La correction d’examens
C’est évidemment un sujet sensible parce qu’il questionne immédiatement l’équité de traitement des candidats. Et si l’intelligence artificielle était plus « juste » qu’un humain ? Elle n’a pas de faiblesses : fatigue, humeurs, biais cognitifs, etc. Donc pour « traiter » plusieurs centaines de copies, et c’est souvent le cas aujourd’hui avec l’organisation des concours et des examens à distance, l’IA générative est un outil puissant. Mais il faut d’abord s’assurer que l’analyse des copies est conforme, notamment sur les productions libres. Il est nécessaire de conserver une intervention humaine pour intégrer des notions « subjectives » comme l’effort produit par le candidat ou sa créativité.
IA générative : la réponse de TestWe
Après plusieurs mois de test auprès d’équipes pédagogiques de grandes écoles, une offre IA a été développée par TestWe. Elle a été coconstruite avec les professeurs utilisateurs. Elle répond notamment à leur exigence de pouvoir en permanence intervenir sur la production. Tout est validé par l’enseignant. Leurs différents retours montrent des gains de temps importants. Pour la correction d’examens, c’est une possibilité de se concentrer sur l’appréciation et le commentaire : la valeur ajoutée principale du correcteur.
Les différents produits de l’assistant IA de TestWe
- La création d’examens
 
- La correction d’examens
 
- Et la détection de triche avec l’IA Gen (qui connait mieux ChatGPT que ChatGPT lui-même ?)
 
Autres ressources sur l’IA Générative :