Notre plateforme est réputée réduire quasiment à néant les efforts des tricheurs. C’est même une grande partie de sa raison d’être : permettre d’assurer la sécurité de l’organisation d’un concours, empêcher la triche et donc assurer l’équité des épreuves. Alors peut-on tricher avec TestWe ?
Limiter la triche avec TestWe
Quand nous avons découvert que, dans les moteurs de recherche (Google surtout), certains posaient la question : « comment tricher avec TestWe ? », nous avons tout d’abord été surpris. Et surtout, nous sommes allés voir les réponses. C’est vrai, nous aurions pu apprendre des choses ! En fait, c’est plutôt décevant pour le tricheur potentiel et rassurant pour nos équipes : « on ne peut pas ». Il y a même un « tiktokeur » qui affirme avoir trouvé une martingale. Bref, ça fait parler dans les différentes communautés d’apprenants.
Le proctoring pour réduire la possibilité de triche
Réduire plutôt qu’interdire ou rendre impossible la triche : la nuance a son importance. En effet, malheureusement, il peut toujours arriver qu’un élément passe à travers les mailles du filet. Mais le principe est bien d’éviter au maximum la fraude. En général, les outils mis en place compliquent tellement la tâche du tricheur qu’il préfère apprendre son cours plutôt que d’utiliser son « jus de cerveau » à trouver des méthodes pour contourner les éléments de protection.
L’identification et la surveillance
Le plus important pour éviter la triche dans un examen à distance c’est de :
- S’assurer que le candidat est bien la personne inscrite. C’est donc la méthode d’identification qui doit être difficile à contourner ;
- Éviter que le candidat puisse être aidé pendant les épreuves. Et là, il y a deux problématiques :
- Accéder à des sources d’informations tierces via Internet ou des documents stockés à proximité.
- Se faire remplacer ou être assisté pendant l’épreuve (après l’identification).
TestWe a développé des outils de proctoring pour répondre à ces problématiques avec notamment une surveillance de l’environnement du candidat pendant l’examen. Cela permet de détecter une présence et donc de vérifier si les conditions du passage de l’épreuve sont toujours respectées.
L’épreuve en présentiel est la solution ultime anti-triche ?
On ne va aller jusqu’à faire référence à ce chef-d’œuvre du cinéma français : « les sous-doués passent le bac » mais tout de même.
« Pomper » : tout un art pour certains étudiants
Les techniques de triche en salle d’examen existent aussi. Même quand un surveillant (voire plusieurs) est affecté pendant les épreuves. À distance, avec l’aide des outils ProctorWe, l’observation pourra être poursuivie en asynchrone, c’est-à-dire après l’épreuve. En salle, on ne peut pas en appeler à « la VAR, l’assistance vidéo » alors qu’à distance : oui !
Une meilleure identification en présentiel ?
Si les surveillants avaient une formation à la police de l’air et des frontières (PAF) et surtout le temps, peut-être que l’identification serait parfaite. Mais ce n’est pas le cas.
Surtout, on a vu récemment que la fraude à l’identification pouvait être massive. Cela se passe de l’autre côté de la Manche en Angleterre. Pour faire face à la pénurie d’infirmières, les Britanniques autorisent des équivalences avec d’autres pays. Pour cela, il faut passer un test de l’Ordre des infirmiers anglais… dans son pays d’origine. Il a ainsi été découvert qu’au moins 700 infirmiers nigérians avaient été remplacés par d’autres au moment de passer l’épreuve. Cette fraude massive a été possible grâce à la complicité des responsables du centre d’examen, qui fermaient les yeux. Avec une solution à distance, cela aurait très difficile d’opérer de telles substitutions.