De plus en plus d’universités aux États-Unis (de type Yale, Chicago ou encore Columbia) prennent la décision de revoir leur procédures d’admission et de rendre optionnels les examens standardisés tels que ACT et SAT. Cette décision fait suite à de nombreuses plaintes de la part des étudiants considérant les prix des examens, alors obligatoires, trop chers par rapport aux taux d’acceptation minimums des universités (on parle là de moins de 10% des demandes en moyenne).
Néanmoins, il y a une problématique plus profonde à cette tendance : un examen ne devrait pas les gouverner tous. Un examen standardisé et obligatoire ne peut pas être le déterminant définitif du succès académique des apprenants.
“L’examophobie” existe bel et bien et les tests d’aptitude tels que SAT, ACT, TAGE MAGE etc. sont des sources de stress extrême pour les candidats. Le problème c’est que ce stress peut souvent être la cause d’erreurs et d’échecs. A posteriori, cela peut revenir, pour les universités, à se priver d’étudiants brillants à cause d’un simple test.
Rendre les examens standardisés optionnels, et prioriser des méthodes d’évaluation plus adaptées et continues, illustre cette nouvelle tendance au sein de l’éducation supérieure selon laquelle les examens doivent être intégrés dans le processus d’apprentissage et doivent être mieux utilisés pour comprendre un apprenant.
Les examens, standardisés ou non, doivent être plus que de simples indicateurs de performance, on le sait. Intégrer complètement les processus d’examens dans l’expérience d’apprentissage est un objectif, mais définir les éléments et les outils qui pourraient faciliter une telle intégration pose problème.
C’est là que l’e-Exam entre en scène en fournissant aux professeurs de nombreux avantages parmi lesquels :
Rendre optionnels les examens standardisés pour plus de flexibilité et d’adaptabilité c’est aussi promouvoir l’égalité des chances et des intelligences dans le but d’assouvir les soifs de développement et de connaissances.
Maintenant attention ! Cela ne veut pas dire que ceux-ci devraient être oubliés, parlons plutôt d’un besoin de repenser ces évaluations. De toute manière, nul besoin de se le cacher, les tests tels que ACT, SAT ou autres sont tellement intégrés chez les apprenants qu’ils sont désormais “too big to fail”.
Aujourd’hui les examens sont un terrain en reconstruction. De nombreuses solutions s’imposent petit à petit, telles que les e-Exams. Petit à petit, on voit de plus en plus d’écoles adapter leurs évaluations aux processus d’apprentissage.
Alors est-ce la fin des examens standardisés ? Probablement pas, ce n’est même pas le début de la fin… Mais peut être la fin du commencement. Affaire à suivre !